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| Voulant rejoindre « Aldalarann », Cyann se retrouve sur « Aldaal » ( « Daalda » pour les défunts), une planète piégée dont il faudra sortir. Aïeïa (et son embarcation) est l'improbable alliée d'une fuite devant la nuit et, de ce fait, contre la mort. Animal blessé programmé pour survivre, la « rafieuse » est sans états d'âme. Parfaitement imprévisible, Cyann n'aura d'autre choix que de l'apprivoiser, essayer de tout en apprendre... Mais surtout, toujours s'en méfier ! |
  Eugène le jip
| Aaaaah ! Après dix ans d'attente, on retrouve enfin Bourgeon. Des personnages complexes, forts, ni bon ni méchants (avec un vécu ma bonne dame), un univers décadent où (ma bonne dame), c'est la loi du plus fort, un climat SF parfaitement maitrisé, des tronches de méchants "pas possible", un soupçon de sexe (moins qu'avant quand même) et de miss tee-shirt mouillé, tout ce qui a déjà fait le succès de la série.
Tout ? Oui, tout. Et rien de plus. Bourgeon exploite les élements mis en place dans les 2 albums précédents pour nous livrer un opus certes bien foutu techniquement mais sans âme ni aucune inventivité. Le monde que visite Cyann est tout sauf original et la créativité déployée dans les 2 premiers albums a été laissée au placard. On a l'impression que Bourgeon exploite un fond de commerce mis en place auparavent et nous livre un album parce qu'il faut bien. Bon, c'est sévère, mais peut mieux faire.... |
xaxoxax
| Le diptyque La sOurce et la sOnde / Six saisons sur ilO n’appelait pas spécialement de suite. Pire encore : comment conserver la richesse des deux premiers tomes après une histoire si dense et si… terminée ?
Aïeïa d’Aldaal est grandement à la hauteur ; on y retrouve les grandes qualités de la série : la qualité du traitement de la psychologie des personnages, la cohérence et l’inventivité du monde dans lequel ils évoluent, et les différents niveaux de lecture. La lecture superficielle apporte son lot d’aventures, la lecture attentive son lot d’explications rationnelles.
On remarque tout particulièrement l’évolution de la psychologie des (du) personnage au travers de la série (tiens, cette remarque peut être faite aussi à la fin du deuxième tome). On apprécie la richesse et la précision des décors, comme tirés d’archives intergalactiques : Bourgeon fait du Bourgeon, et c’est un compliment !
On regrette la fin un peu abrupte, quoiqu’elle puisse servir idéalement la suite en lui donnant du sens. Finalement, l’avis est positif : on attend la suite – 2 tomes à paraître – et c’est bon signe ! |
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