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  herbv
| Et voilà, la série Cyborg Kurochan s’est achevée avec la sortie du volume 11. Et à quelle formidable fin on a eu droit... En 5 chapitres, Naoki Yokouchi nous propose un superbe condensé de la série avant de finir en beauté avec un court épisode conclusif. C‘est donc avec une petite larme à l’œil que les amateurs de ce manga tourneront la dernière page de cette dernière histoire du Kid et de ses amis.
Avec la rencontre fortuite entre Gorô, devenu il y a deux volumes un robot autiste surpuissant, et son père, ce qui ne manquera pas de provoquer des catastrophes en série et des destructions en nombre, le manga poursuit dans l’exploitation du filon de l’humour sur fond de tragédie. Ainsi le mangaka peut continuer de proposer au jeune lecteur une œuvre au parfum doux-amer, relevant ainsi le délicieux goût sucré d’un humour totalement débridé.
En effet, le drame qu’a connu Gorô, rejeté, battu par un père qui le détestait et la haine qui en a résulté, est à nouveau le point central de l’histoire. A cela, l'auteur ajoute quelques retours dans le passé de Kid et de Matatabi qui permettent d’en savoir un peu plus sur la jeunesse de notre chat noir et on obtient ainsi un superbe final. C'est que nous sommes servis par les nombeuses destructions en masse, les armes délirantes et les retournements de situations loufoques, sans oublier du drame et un peu de romance, ce qui permet tous les gags imaginables.
C’est donc en fanfare que l’auteur a su terminer sa série avant que la répétition affaiblisse l’efficacité de son humour. Il a même su enrichir une œuvre purement comique au début d’un message (pas toujours asséné de façon très subtile mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un manga pour enfants) sur la vie et le fait qu’il faille l’aborder avec optimisme, même quand les choses vont mal, qu’il faut savoir pardonner à ceux qui nous ont fait du mal.
Cette excellente série, malheureusement passée un peu inaperçue car noyée dans la masse des sorties actuelles, peu aidée par un dessin spécial et aussi à cause de son genre, le comique absurde, aura en plus bénéficié d’un excellent traitement de la part de Pika avec une adaptation de qualité, aussi bien graphique que dans les dialogues. Il s’agit d’une réussite incontestable que l’on ne peut que conseiller, au moins d'essayer avec la lecture du premier volume pour voir si on accroche.
Il ne reste plus qu'à espérer que Pika sorte un jour la nouvelle série où officie notre chat cyborg (actuellement en cours de publication au Japon) : Cyborg Kurochan (Bangai Battle) |
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