"Le Sang de mon Père" conclut le premier cycle de cette série dédiée aux aventures de la famille Cazenac.
Comme annoncé par le précédent tome, l'action se déplace en Russie à l'aube d'une révolution qui mettra fin au régime tzariste. Peu à peu, les diverses pistes lancées par Pierre Boisserie au cours de "L'Ange endormi" trouveront leurs éléments de réponse. Ainsi, l’espionnage de guerre cède la place à une machination ourdie depuis plus d'une vingtaine d'années par un officier français dont Victorien Cazenac était le mentor ! Les ressorts en sont tout ce qu'il y a de plus classique : la jalousie, l'envie et la cupidité. Une nouvelle fois l'ensemble du récit se tient à merveille pour notre plus grand plaisir. Le seul bémol réside en cette histoire de chamanisme qui nous laisse un peu sur notre faim et vient selon moi gâter légèrement la conclusion de l'album.
Le trait d'Eric Stalner reste d'un niveau constant et l'auteur nous livre une nouvelle fois un travail bien maîtrisé.
En résumé, un tome légèrement en retrait par rapport aux deux précédents mais dont je vous conseille la lecture afin d'apprécier jusqu'au bout ce cycle de l'ours.