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| | La malédiction de l'Anneau |
Le monde souterrain des Nibelungen est tortureì par de nombreuses guerres fatricides. Albeìric, le roi des mondes d’en dessous, attireì par le chant de l’or, part pour la Terre des Hommes. De cet or celeste, il en a forgeì un anneau. Un anneau au pouvoir si grand, qu’il est capable de plier toute chose ou quiconque aÌ sa volonteì. Celui qui le posseÌde acquiert un pouvoir tout-puissant... Wotan, le PeÌre des Dieux, deìsire s’en emparer afin delibeìrer la deìesse Idunn, gardienne des pommes d’immortaliteì. Mais gare aÌ la maleìdiction...
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rohagus
| Cet album est le prologue de la série "le Crépuscule des dieux" de Djief et Jarry. Autant il donne furieusement envie de lire la série en question, autant il peut également se lire comme un one-shot.
Il met en scène les premiers instants de la légende de l'Anneau des Nibelungen. La fuite du Nibelung Alberic sur Midgard, sa rencontre avec les Loreleï, son vol de l'Or Céleste, la forge de l'Anneau, comment Wotan va venir s'en emparer de nouveau, la transformation du géant Fafner en dragon, la malédiction du Nibelung et comment Wotan va croire s'en débarasser en créant la lignée qui mènera à Siegfried.
Un album très dense donc mais passionnant et très bien écrit.
J'avais été époustouflé par le dessin de la série "Siegfried" d'Alex Alice, traitant du même thème. Le graphisme de Gwendal Lemercier tient bien la comparaison. Sans être aussi épatant, il n'en est pas moins très beau et joliment travaillé. C'est de la belle ouvrage, esthétique et efficace à la fois. Il est en outre accompagné d'une colorisation de qualité.
L'histoire est prenante, bien racontée et très instructive pour qui connait mal la légende germanique.
On y réalise vraiment à quel point ce mythe a influencé Tolkien pour sa création du Seigneur des Anneaux. Les auteurs insistent d'ailleurs un peu exagérément sur ce point sur la couverture qui n'est que partiellement représentative du contenu.
En tout cas, c'est un très bon album et un très bon prologue me donnant encore plus envie de lire "Le Crépuscule des Dieux" ou de relire et continuer "Siegfried". |
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