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| L'enfant pleurait. Il pleurait tant que c'en était intolérable. Impossible de dormir. Pendant des heures je l'ai laissé hurler à me percer les tympans. D'habitude la patience n'est pas mon fort. Mais là, exceptionnellement, j'ai attendu qu'il ferme sa putain de gueule ! Il ne voulait pas. Alors j'ai pris ce minuscule corps qui ne pesait pas lourd, qui criait plus encore d'être dans mes bras, et je l'ai balancé par la fenêtre, de toutes mes forces. |
  glotz
| Crash-Text souffre d'un problème majeur : c'est une bande dessinée inutile. Non pas qu'elle soit mal écrite (la plume de Ponchard, bien que se voulant un peu trop littéraire, est assez agréable à lire) ni spécialement mal dessinée (quoique : Squarzoni, recherchant peut-être une certaine épure, nous offre des cases laissant une forte impression de baclé) mais c'est qu'elle n'est pas intéressante. L'idée de départ était pourtant porteuse d'espoir : montrer les processus qui mènent à un matricide, dans une citée de la banlieue parisienne, en parallèle avec les réactions des voisins et des journalistes mais l'ensemble sonne finalement un peu creux. Ce premier des deux albums de la collection Rétine des Requins Marteaux est donc oubliable.
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