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herbv
|  Max et Cédric, deux copains allant sur leurs 10 ans, sont fans des Tortues Ninjas et de skateboard. Un après-midi, alors qu'ils s'entrainent à réaliser différentes figures, plutôt sans réussite d'ailleurs, ils se retrouvent confrontés à un événement qui marquera le jeune Max, au point qu'il en fera le thème d'une de ses œuvres une douzaine d'années plus tard (lors des 24 heures de la Bande Dessinée de Montréal 2011). Entièrement redessinée et mise en couleur pour une sortie en librairie chez l'éditeur L'Employé du moi en 2013, une nouvelle édition, légèrement corrigée, nous est proposée en 2023, toujours chez L'Employé du moi. Il faut dire que l'auteur reste un pilier de l'éditeur belge même s'il publie surtout chez Sarbacane et Casterman depuis plusieurs années. Ainsi continue-t-il à le prouver à l'occasion d'un festival comme celui d'Angoulême où il est toujours en dédicace sur le stand de L'Employé du moi, année après année.
Comme le montre sa bibliographie, Max de Radiguès aime écrire sur les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Ses bandes dessinées sont lisibles et compréhensibles par un lectorat allant de 7 à 77 ans comme le dit un célèbre adage. Il est particulièrement remarqué en 2011 pour L’Âge Dur (L'Employé du Moi), une création centrée sur le petit monde de l’adolescence qui montre bien à quel point l'auteur s'adresse aussi bien aux jeunes qu'aux anciens jeunes. Dans Cowabunga, nous n'avons qu'un seul récit de 24 pages, parfaitement rythmé, qui retranscrit parfaitement l'insouciance de la jeunesse qui se retrouve brutalement confrontée à la violence, et à l'importance des adultes pour se sortir d'une très mauvaise situation quand on a moins de 10 ans. Une belle réussite qu'il est possible de redécouvrir grâce à cette nouvelle édition, tout comme Bâtard et Orignal qui viennent de ressortir en couleur chez Casterman. |
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