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  rohagus
| Difficile de ne pas faire le rapprochement entre cette grande saga cosmique et Le Gant de l'Infini, autre saga du même genre, publiée chez Marvel avec le même scénariste aux commandes. On se retrouve en effet dans les deux cas dans un grand cross-over mettant en scène les plus puissants personnages de leur univers face à un danger d'ordre quasi divin qui menace la réalité toute entière.
Cependant, je dois dire que j'ai été bien peu enthousiasmé par cette Cosmic Odyssey.
La menace est rapidement expliquée : une antique civilisation disparue avait créée une « Equation d'Anti-Vie » capable de détruire en quelques secondes des centaines de milliers de systèmes solaires. Et ce danger a été réactivé par accident de nos jours, effrayant suffisamment les puissants pour que même les New Gods et le maléfique Darkseid décide de s'allier et de recruter pour les aider les plus puissants super-héros terriens.
Hélas, rapidement, l'intrigue devient bancale.
La galaxie s'effondrerait si deux systèmes solaires bien précis étaient détruits ? Ah ?
Pourquoi envoyer de petites équipes de simplement deux super-héros pour sauver des systèmes solaires entiers ? Sans parler de l'équipe composée de Batman et de Forager, un New God que je ne connaissais pas mais aux pouvoirs visiblement minables : que pourraient-ils faire théoriquement contre une entité capable de détruire des planètes ?
Et pourquoi les avatars d'une entité ultra-puissante se déguisent en gaillards un peu ridicules pour commettre leurs méfaits alors qu'avec la puissance dont ils devraient être dotés, ils pourraient a priori détruire des étoiles sans difficulté ?
Quant aux événements finaux avec des « forces » sorties un peu du chapeau et que l'on peut combiner comme-ça-hop (et tout ça grâce à un coup de fil de Batman depuis une cabine téléphonique) et une solution de sortie de crise en complet deus ex machina (et hop on détruit une dimension ! Ah bon ?), ça donne une conclusion d'histoire franchement peu convaincante.
Quant au dessin, je n'y ai pas du tout reconnu le style de Mike Mignola que j'apprécie dans Hellboy. Il est ici bien plus formaté comics de super-héros et sans grand charme. Seule réussite à mes yeux, la représentation graphique de l'entité d'Anti-Vie elle-même qui apparaît bien inquiétante.
Cette histoire se lit comme un divertissement et permet de mettre en scène des personnages de l'univers DC que je n'avais pas trop l'habitude de voir évoluer, mais son scénario tient difficilement la route.
Bref, une lecture un peu décevante et qui s'oublie rapidement. |
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