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| Après avoir détruit la base des Meskimeks et sauvé le peuple Mawissien, Martina et Gildas errent dans l’espace à bord de leur vaisseau. Ils captent bientôt les bribes d’une chanson de Michel Delpech qui les guide vers une base Musée où sont conservés une 4 L, un bob Ricard et d’autres merveilleuses reliques d’une civilisation disparue. |
  briographe
| Martina et Gildas mijotent dans le clafoutis quand…
Comment, vous ne parlez pas le "bifteck", le langage secret (et gastronomique) utilisé par les cosmonautes du futur lorsqu'ils suspectent la présence d'oreilles indiscrètes ?
En pas-bifteck donc : Martina et Gildas, 14 ans, sont la résurrection par clonage de deux cosmonautes crashés sur la planète Mawis. Après des mois passés à sillonner l'univers à la recherche de leurs origines, ils détectent enfin une présence humaine. C'est une base-musée qui célèbre la fin du XXème siècle terrien, très fière de son parking pollué, taggué et authentiquement nauséabond mais surtout lieu de vénération des deux idoles de l'humanité : Martina et Gildas !
Lewis Trondheim revisite les classiques du Space Opéra pour mieux s'en moquer : décalage temporel, poursuites dans les astéroïdes, armée de clones… et bien sûr une lutte prétendument politique entre les despotes au pouvoir et les rebelles, qui s'avère finalement être une affaire de famille. Dans un style qui rappelle le HitchHicker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams, il multiplie les retournements de situation inattendus et loufoques pour surprendre le lecteur mais aussi son dessinateur. En effet, pour cette série, Larcenet recevait chaque matin par fax le scénario de la page qu'il devait dessiner dans la journée. Cette méthode de travail a un avantage : l'amusement des auteurs transparaissant dans les dessins. Comme on dit en bifteck : ce mille-feuille trouvera sa place dans votre frigo !
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