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| Marco a quitté Vélizy pour la campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux. Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier « des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir ». |
  Joky
| Attendez là, elle est monstrueuse cette BD J'ai tout bonnement A-DO-RE Je suis d'accord à 100% avec ceux qui pensent que le nb de points communs avec le "heros" n'a rien à voir. Je peux facillement me mettre, le temps d'une lecture, à la place de personnage pour comprendre (ou concevoir ?) ces pensées, sa manière d'agir.
La 1er partie m'a fait exploser de rire tout seul dans le metro J'adore particulièrement les retrouvailles avec le frangin, le coup de l'interphone ... ;-)
Pour moi, peut-être pas l'album de l'année car le dessin peut effectivement parait bizaroide parfois, l'alternace avec les planches "grises" etc ... bref, cela contribue à une ambiance graphique particulière qui peut ne pas plaire. Moi j'adore l'ensemble.
Une excellente tranche de vie :-D |
crepp
| Comment puis je faire comprendre au plus grand nombre que cet album est indispensable ? Mais c’est bien sur ! En faisant une chronique.
Il y a des albums qui marquent mon esprit par le dessin.
Il y a des albums qui marquent mon esprit par le scénario.
Et puis il y a les albums qui marquent mon esprit grâce au dessin ET au scénario.
Le combat ordinaire fait parti de cette catégorie !
Mon but n’est pas de parler aux "fans" de Larcenet qui ont déjà sauté sur l’album et l’ont trouvé merveilleux (si ce n’est pas le cas, vous ne vous pouvez plus vous considérer comme un fan :o) Mon but est plutôt de donner l’envie de lire cette bande dessinée aux autres, pour leur faire comprendre le talent de ce monsieur.
Ma première réaction à la fin de cette lecture était de dire que c’était forcement autobiographique, comment en pouvait il être autrement ? Le ton est si juste, que c’est obligatoirement du vécu. Oui mais voilà, Manu Larcenet est un splendide raconteur d’histoire, et il n’y a que très peu de chose de sa vie dans l’album. Cela est à mes yeux une preuve de son talent.
Il n’est pas toujours évident de nous faire découvrir, aimer ou détester un personnage en un album ;avec Marco, Manu Larcenet crée un personnage qui peut être à la fois détesté par certains lecteurs, adoré par d’autres( moi je suis entre les deux). Certains vont même se reconnaître à travers ce personnage. Une chose est sûr , il ne laisse pas indifférent !
De plus il n’y a pas que Marco, d’autres gravitent dans cette histoire sans pour autant faire du remplissage. Je pense surtout à Emilie ! Ah je suis tombé amoureux !
Rien qu’en un dessin on ressent toute la beauté de ce personnage. Ce qui me permet de parler du coup de crayon de cet auteur. Que l’on ne me dise pas que ce n’est pas beau ! C’est magistral ! Il ressort par son trait tous les sentiments possibles et inimaginables. Il réussit tout autant les expressions des visages, que les paysages. Le but n’est pas de faire une pale copie de la réalité, le but est de donner vie ! Et une fois de plus Manu Larcenet réussi ce pari.
Le combat ordinaire montre toutes les facettes de son talent : C’est divinement raconté, c’est merveilleusement dessiné, c’est touchant, drôle, sérieux, sincère… Je ne que peux conseiller de le lire.
Mais faites attention, prévoyez un budget pour la suite des évènements, car quand on met un pied dedans, on ne s’arrête pas en chemin, et vous lirez donc les autres albums de ce grand auteur qu’est Manu Larcenet.
J’avoue que ma chronique est faites plus avec mon cœur qu’avec ma tête. Mais avec le combat ordinaire c’est mon cœur que Larcenet a touché. Cet album fait donc parti de mes coups de cœur, je dirais même plus, de mon top 10.
J’espère que ce petit message vous donnera l’envie d’ouvrir l’album, le mieux , je vous le répète étant de le lire.
Alors bonne lecture.
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cadou
| Le combat ordinaire... J'avais bien sur déjà entendu parler de Manu Larcenet, de ses oeuvres, de son talent... Bref... ça ne me tentait guère. Puis un jour en me baladant chez mon libraire j'aperçois "Le combat ordinaire" j'ai tout de suite accroché a cette couverture qui déjà donne le ton. Et là j'ai découvert Manu Larcenet, et je dois dire que j'en suis heureuse. Une maitrise, un dessin super, un scénario authentique...si je devais résumer cette bd je dirais... sincérité, réalité et bien sur indispensable! |
Oslonovitch
| Franchement, qui ne s'est pas écrié "Pu**** mais c'est moi le héros!" en lisant Le combat ordinaire ?
Bon le dessin est secondaire, je n'en parlerai donc pas beaucoup : tout juste pour dire qu'il va bien à l'histoire, car à son image il est à la fois humoristique et grave; les couleurs sont bien choisies, bref du boulot sérieux.
Non franchement, c'est incroyable ce que Larcenet parvient à faire : il prend un monsieur tout le monde, et parvient à raconter une histoire sur 46 planches pendant laquelle il n'arrive rien de franchement extraordinaire et pourtant ça intéresse le lecteur.
Là je dois avouer que Manu Larcenet fait fort. Parce qu'au début j'ai eu un peu peur que ça vire à l'auto observation de nombril.
C'est une histoire forte qui me laisse avec pas mal de sensations variées à l'esprit : plaisir de lecture, sourire amusé, sourire gêné car rappelant un épisode de sa propre vie, haussement d'épaules face à une situation qui ne nous parle pas (ou alors pas sur le moment?), et déception face à une orientation narrative choisie…
Larcenet parvient à jongler entre humour et sérieux, et joue une partition difficile en s'en sortant plutôt bien : l'humour n'est pas lourd, le côté sérieux n'est pas gnan gnan ni auto-psychanalyse de comptoir à deux francs…
Pour autant le traitement de l'histoire n'est pas non plus révolutionnaire : Larcenet parvient à (bien) raconter une histoire classique et un ressenti que nous avons tous ou tous eu à un moment de notre vie, et il traite ça sans grande originalité. C'est bien ficelé, bien foutu mais ma sensibilité personnelle m'a fait ressentir la fin comme une fin trop classique, trop prévisible, trop évidente, trop consensuelle. Ma sensibilité personnelle m'aurait fait apprécier de voir Marco s'enfoncer un peu plus dans ses angoisses et se montrer déstabilisé ou remué par ses nombreuses années de psychanalyse. J'aurai souhaité le voir se transformer en une icône onirique dépassé et détruit par ses angoisses obsessionnelles existentielles, comme un personnage de roman noir… Bref, j'aurais aimé qu'on aille un peu plus au fond des choses, qu'on dépasse le côté superficiel que présente cet album.
Mais bon, en tant que créateur, Larcenet est le seul maître à bord (c'est vraiment jouissif la puissance qu'on a lorsqu'on est auteur ) et décide donc de raconter son histoire à sa façon. C'est bien fait, ça ne choque pas, on est souvent ému, mais ça s'émousse sur la fin et on ne garde pas un goût très fort en bouche, mais juste un "ouais, pas mal, mais j'aurai pas vu la fin comme ça"
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Catskills
| Voilà une BD qu'il fait bon lire!
Il y a de ces ouvrages qui vous procurent un moment d'immense plaisir, excitent vos papilles gustatives jusqu'à l'extase, musclent les zygomatiques et que l'on quitte à regret comme l'on quitte un nouvel ami à la fin d'une belle journée hélas si courte! Le Combat Ordinaire en fait partie.
De l'humour et de la dérision, de la tendresse et de l'humanité à revendre, un graphisme toujours juste qui prend le temps d'une évocation poétique au détour d'une promenade campagnarde, des personnages si justes et si vrais qu'on a l'impression de les connaître depuis toujours et des répliques déjà cultes (Geoooooorges!) que l'on s'échange entre initiés.
Le Combat Ordinaire est une BD immanquable, un pur régal, un petit chef d'oeuvre à offrir à ceux que l'on aime et à lire et relire quelles que soient les circonstances! |
corriveau
| J'ai abordé cet album avec pas mal d'idées pré-concues parce que j'en avais entendu tellement de bien, que j'avais un peu peur de ne pas être d'accord.
Finalement, j'ai bien aimé. Au niveau du dessin, on sent une "fraîcheur recherchée"... le trait est simple, clair, il va à l'essentiel et c'est exactement ce qu'il fallait pour ce genre d'album. Ce trait si "joyeux" me rappelle un peu Gaston Lagaffe... ça semble naïf un peu... innocent.
Au niveau du scénario, évidemment, j'ai été conquis. Les idées de Larcenet sont larges, ce type ouvre les yeux autour de lui et semble prêt à parler de tous les sujets. Par contre, j'ai trouvé quelques longeurs lors de certaines scènes... comme si l'auteur avait voulu marquer les silences très fortement mais qu'il y était difficillement arrivé. En même temps, j'imagine que certaines scènes n'étaient peut-être pas très "évidentes" à dessiner vu qu'on comprend très bien que le personnage principal, c'est un peu Larcenet... et c'est un peu tout le monde en fait. |
Fufu
| "Le combat ordinaire" est un nouvel album proche de la situation personnelle de l'auteur. Mais il y a une nouveauté : il s'agit là d'une histoire imaginée et non d'un témoignage.
On était en effet habitué au discours à la première personne de Larcenet, que cela soit dans l'humour (le hillarant "retour à la terre") ou dans le tragique (les exceptionnels "Dallas Cow Boy" et "Presque").
Mais ici cela prend une nouvelle dimension : le héros parle à la première personne, mais n'est pas l'auteur. Il en est proche... mais jusqu'à quel point ?
Il y a là un élément intéressant : la fiction fait son entrée dans l'univers "biographique" de Larcenet qui reste quand même l'un des rares auteurs à développer deux types de production (l'humour "Fluide" / "Poisson Pilote" d'un côté, les oeuvres plus intimistes de l'autre).
Mais en dehors de cette nouvelle approche du travail de ce dessinateur ultra prolifique, en quoi "Le combat ordinaire" mérite t'il un tel engouement ?
Tout simplement parce qu'il est simple et bourré d'émotions. On ne cherche pas à nous faire réfléchir sur la vacuité de la vie, le problème de communication familiale, la peur du vide créatif, ce qui est bien ou mal... même si tous ces sujets sont à l'intérieur du personnage ; ce que Larcenet nous montre, c'est ce que toutes ces angoisses et interrogations génèrent au niveau humain (quasiment physique) chez le héros.
Larcenet nous a déjà montré la peur (il faut absolument lire "Presque" à ce sujet !), il nous présente ici l'angoisse... mais en tenant à exprimer qu'il y avait aussi un avenir ! C'est un album sincèrement optimiste !
C'est certainement pour cela qu'on sort de la lecture avec un mélange ému d'un reste d'angoisse et de beaucoup d'optimisme.
Qui donc y resisterait ? |
stillman
| Comment décrire la sensation que l'on ressent après la lecture de cet ouvrage ? Et bien, on se sent tout simplement... bien ! Pourtant, point ici de rebondissements à tout va, de cascades sans filets et de femmes fatales et pulpeuses, mais l'histoire de ce photographe (où l'on sent pointer une once d'autobiographie) enchante, fait rire, émeut, et la dernière page ne peut que plonger dans un profond état de sérénitude. Le tout appuyé par le dessin toujours juste de Larcenet (les expressions des personnages sont un vrai bonheur !), nous avons là un fort bel album (autant sur le fond que sur la forme), et attendons de pied ferme le prochain album du sieur Manu, car son talent grimpe à grande vitesse, et on ne peut qu'espérer que la pente ne soit pas savonneuse (j'me comprends...)
En passant bien l'bonjour à vot'dame, je vous conseille grandement cet excellent album ! |
pessoa
| Une oeuvre majeure, sans aucun doute.
Larcenet avait exprimé son aptitude à l'introspection dans ses albums underground (Presque, l'artiste de la famille...) et sa force comique dans les Bill Baroud. Il réunit ici ses deux talents et c'est un chef-d'oeuvre.
En quelques mots, c'est l'histoire d'un photographe en pleine crise personnelle, et de ses relations avec son psy, son frangin, ses parents, son boulot, son chat, sa copine, son voisin taciturne et un gros beauf de chasseur...
C'est un ensemble de tranches de vie particulièrement bien vues, d'une sensibilité douce-amère. On va de l'humour à la tendresse, de la déprime à la révolte...
Le dessin est parfait, sur un tempo très lent (beaucoup de cases muettes et un format large assez luxueux ma foi).
Un album qu'on n'oublie pas !
La phrase qui va rester :
- Le psy aimait beaucoup que je lui parle de mon enfance, de mes parents... c'était comme une compulsion, chez lui...
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Mr_Switch
| Début janvier, petite baisse de moral, un sentiment d’être délaissé par ceux et celles qu’on aime. Cela fait plusieurs semaines que j’essaie en vain de me procurer ce « Combat Ordinaire » et voici que celui-ci fait étape chez moi sans que j’y sois pour quelque chose…
Et cette BD continue son miracle en me remontant le moral.
Une relecture a tête reposée, un peu plus tard, pour m’en assurer et, oui, cet album est soufflant, touchant, bref grandiose.
Pennac milite pour que le lecteur ait le droit au bovarysme ? Eh bien, le « Combat ordinaire » en est un support de rêve.
Paradoxalement, pas besoin que le héros soit si proche du lecteur pour que ce dernier se retrouve dans le personnage de papier. Non, je ne suis pas un ancien photographe de guerre, non je ne fume pas de gros pétard, non …
Oui, Marco, le héros, est loin être parfait mais on se glisse dans sa peau immédiatement. Les crises d’existentialisme, tout le monde connaît. La relation à l’être aimé, c’est pas toujours simple ... Marco poursuit une quête contre on ne sait quel mal de vivre. L’auteur en profite pour insérer quelques points d’actualité qui donnent des ancrages dans le réel. Marco et Emilie se retrouvent devant la télé pour les résultats des élections présidentielles tout naturellement. La portée politique existe mais elle n’a qu’une valeur de léger étayage. C’est une nuance subtile pour l’ambiance du moment.
Emilie ?… Oh, oui, une peur de plus pour Marco mais peut être aussi le bout du tunnel…
Larcenet répète qu’il n’a pas voulu faire une (auto) biographie. Pourtant, le retour à la nature est par exemple, on le sait, une réalité pour l’auteur. Néanmoins, je le crois. On VIT le « Combat Ordinaire ». Ce n’est pas le même sentiment que pour la lecture d’une autobiographie : Persepolis, Approximativement… où l’on garde un recul certain, un regard extérieur.
« Combat ordinaire », avez-vous remarquez comme ce titre est terriblement efficace ?
« Combat » : pour combattre, il faut un adversaire. Dans les combats de rue, il y a un but : la survie. Dans les combats sportifs, dans les jeux vidéos, le but, c’est la beauté de l’affrontement.
Ici, l’adversaire, c’est Marco lui-même. « Si tu veux vaincre le monde, il faut te vaincre toi-même d’abord » dit le proverbe. » Voila une maxime qui illustre bien un pan de l’album.
« L’ordinaire », c’est la routine. Le « Combat ordinaire », c’est le combat de tous les jours contre un mal invisible qui colle a la peau.
Et le but de ce combat, alors ? C’est bien là l’intérêt de cette BD !
Pour finir, le dessin est superbe, à l’exception du traditionnel gros nez du héros, un peu agaçant à force.
Les intermèdes, au dessin plus noir, sont profondément touchants. Le passage en clair-obscur d’Emilie est un moment fort.
Un album plutôt sombre qui vous remplit d’enthousiasme. Voila un paradoxe qui devrait vous décider à vous ruer vers votre libraire ! Non ? C’est pourtant indispensable !
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jon_arbuckle
| Juste un petit mot -un de plus- sur "Le combat ordinaire" de Manu Larcenet.
Loin de moi l'idée de vous narrer l'histoire. Tout a déjà été dit. Je dois être l'un des derniers ici à avoir lu cette BD. C'est peut-être con, mais j'ai toujours une certaine méfiance envers les oeuvres, quelles qu'elles soient, qui font une telle unanimité. J'ai donc ouvert ce Larcenet presque à reculons.
Je ne m'attarderais pas non plus sur les dessins, que je trouve plaisants, emprunts d'une certaine douceur dans les traits (elle est vraiment jolie, émilie).
Non. L'essentiel, de cet album réside, selon moi, dans sa question centrale : la fuite fait-elle partie du combat ?
Peut-on fuir éternellement, tout à la fois, les horreurs du monde, l'incompréhension de ses parents, et ses propres angoisses ?
Lorsque Larcenet entre dans le registre intimiste, c'est pour nous dévoiler nos propres inquiétudes face à la vie.
C'est sans doute pour cela que l'album a pu toucher de près un grand nombre de ses lecteurs. C'est aussi pour cela qu'il n'a pas convaincu certains.
Car, en réalité, tout dépend de la réponse, de notre propre réponse, à cette question. Et cette réponse est forcément complexe.
A n'en pas douter, cette oeuvre subtile nous fait réfléchir, ou devrait le faire. |
Da Rocha
| Après avoir lu tellement d'avis positifs ici et là sur cette BD, je me suis enfin décidé à la lire. Et là, je me demande bien pourquoi un tel engouement collectif pour cette oeuvre intimiste.
Commençons par le dessin. Certes, d'aucun me diront que nous avons là affaire au style de Manu Larcenet. Je dois dire que je ne suis pas un accro de ce trait bien particulier. Les personnages sont très légers, limite naïfs. A contrario, il faut avouer que certains paysages sont plutôt bien fichus.
Coté scénario, "Le Combat Ordinaire" porte effectivement bien son nom. L'histoire du personnage principal peut effectivement faire surgir chez tout un chacun une certaine impression de "déjà vécu" plus ou moins touchante. Mais bon, selon moi, globalement rien d'extraordinaire dans cette succession de scénettes.
En bref, une BD à lire de manière à savoir de quoi tout le monde parle, mais là à faire une telle unanimité...
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joha
| Et oui pourquoi faire une chronique sur Le combat ordinaire de Larcenet...
Tout a déjà été dit sur cet album. Mais moi ce que du haut de mon mètre 73 je veux dire c'est que cet album sent bon la vie. Les tergiversations d'un photographe de presse on s'en fout!
Ce qui est important dans cet ouvrage c'est la profonde humanité des personnages. Un album de la réalité. Le mec a un chat a peur de s'engager dans une relation avec une vétérinaire... Les voisins sont des débiles...
Un combat humain qui nous engage tous sur la voie de l'optimisme et non sur celle de la contemplation béate d'une réalité qui parfois nous gonfle.
Nous sommes faits de compromis, notre vie n'est qu'une longue hésitation et ça Larcenet l'illustre à merveille.
Humanité, optimisme et plaisir bien sûr sont les maîtres mots de cette BD. |
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