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| Cinq histoires "sucrées ou salées" mettent en scène cinq jeunes femmes différentes, plutôt de leur temps et parfois girondes. Des courts-métrages en quelque sorte, avec en fil conducteur, les relations hommes/femmes traitées avec énormément de finesse et d’humour.
Et, bien évidemment, les femmes n’endossent pas automatiquement l’habit de victimes, bien au contraire. Les hommes qui ont un rôle dans ces petites histoires apparaissent plutôt sous leur mauvais jour : petites lâchetés quotidiennes et autres défauts masculins (mais si messieurs !) sont largement mis en scène. Autre particularité, ces femmes n’ont pas forcément des physiques de top models, elles sont parfois girondes et entendent bien mener leur vie comme elles l’entendent… Une superbe surprise que l’on doit à Krassinsky qui a su observer et restituer les petits travers de la vie sentimentale.
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  Coacho
| Krassinsky le touche à tout.
Après le métaphysique « Kaarib », « Le miam de Moute » et les peluches d’AK, le voilà sur un terrain peu commun en Bd.
En effet, il va laisser la place à des héroïnes replètes et grassouillettes qui, si on peut encore chercher des clichés ou des situations convenues, n’en restent pas moins plus que séduisantes.
En 5 nouvelles, il va s’amuser de certaines réflexions, développer des caractères plus timides, ou plus affirmés, ou encore vengeurs et tendra à magnifier ces filles d’une façon que je reconnais avoir appréciée.
Les gènes, les jeux, l’ironie du destin (fin de la 5° histoire), ça fleure bon la comédie de mœurs et c’est agréable à lire.
Au niveau du dessin, c’est un peu raide et manque de décors.
Enfin, de manière plus uniforme car il y a des cases très détaillées (Viking veut, viking prend) et d’autres plus vides (Sexy girl).
Il joue bien des situations et des sentiments, assez habilement en fait.
Une remarque sur l’histoire « Luigi ».
Un français vient rendre visite à son ami italien.
Leur échange avec « accent italien » m’a un peu gonflé.
Dans le sens, rapide, où soit les deux parlent italien, soit les deux parlent français.
Donc soit l’un a un accent français à son italien (la lecture en italien serait plus compliquée sur le marché français !), soit l’autre a un accent italien à son français !
Mais le français ne peut pas avoir d’accent italien à son français bordel !
Enfin, une veine plutôt intéressante à découvrir et j’attends le 2° tome pour affiner mon avis…
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