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| Après deux ans passés dans une cuve de conservation amniotique, Carmen sort du coma. À son réveil, les services secrets britanniques comptent bien l'interroger, mais c'est sous-estimer la ténacité de la belle qui réussit à s'évader. Carmen trouve refuge en Irlande où elle rejoint son père et lui demande son aide pour retrouver les assassins de ses amis... |
  Coacho
| Bon, ben voilà… J’avais trouvé le premier tome de cet arc intéressant, rapide, rythmé, et j’étais intrigué par la suite…
Ensuite, l’épisode un peu tendancieux qui prête à confusion sur la possible fascination excessive de l’IRA m’avait refroidi. J’avais eu d’ailleurs avec le scénariste un bref échange à ce sujet qui n’avait pas été convaincant.
Mais là, avec ce dernier tome en date, on frôle le travail de commande qui répond à des critères personnels, et des critères de production bien peu gouleyants.
La couverture annonce d’ailleurs clairement la couleur.
On y voit Carmen, pas encore majeure, tenir un flingue qui fait le tiers de son poids corporel, et on se gausse déjà à l’idée qu’elle puisse tirer avec !
Bon sang, il suffit d’avoir tiré au moins une seule fois dans sa vie avec un modeste calibre 37 pour savoir qu’une arme de ce type casserait le bras en un coup de cette jeune jouvencelle !
Donc nous voilà à lire un album qui met en scène certains fantasmes assez banals finalement.
Arriver à placer plusieurs planches pour nous parler de l’histoire de Led Zep ou des Stones, c’est sympa mais quel intérêt dans la vie de Carmen McCallum ?
La super girl sort de 3 ans de liquide, avec stimulation des muscles hein, mais elle bastonne tout son monde et bang, c’est parti pour la série des clichés.
L’ancien premier ministre, femme jeune et plantureuse qui se livre à la débauche et à l’alcool (mais qui commence à perdre sa lucidité au 32° scotch hein, sinon, c’est commun), on la retrouve ivre sur son canapé, les cuisses entrouvertes avec rehaussement par porte-jarretelles, puis les yachts, les installations magnifiques, un petit coup de baston avec l’ado qui se joue des agents émérites et chevronnés qui la coursent, les robes virevoltantes, les jambes qui apparaissent, le super technicien qui fait 800 choses à la fois mais qui est cooooooool et facile, et quoi ? Ben… Pas grand-chose en fait… 46 planches plus loin, on sait que la jeune Carmen a été trahie quand elle était sous speed, alcool tout ça par un proche… Tin din din !
Bon, le dessin de Cassegrain est particulier.
Je ne lui reproche pas son choix, sa ligne, ses partis pris, mais je commençais à sérieusement douter de ses anatomies et perspectives dans le tome précédent, là, ça se confirme…
Je ne parle pas de tordre les jambes ou d’allonger les cous, là, je veux bien faire preuve d’indulgence, mais bon, la généralisation des bustes immenses et des pattes trop courtes, ça fini par clocher ! Non, ce qui cloche le plus, ce sont ces mains monstrueusement grossies pour faire avant plan qui sont… mouarf !
Des trucs comme l’hilarant case de la page 21, ça fait plus parti pris là…
Enfin, mais c’est quelque chose de plus général, j’en ai marre de ces albums qui sortent avec des grandes cases vides que l’on remplit de couleurs criardes pour faire genre, ou encore de ces plans d’ensemble un peu le signe de fainéantise, quand des photos sont passées sous photoshop pour faire « dessin ». Il me semble en tout cas qu’on retrouve cet effet sur la vue initiale de Londres, mais bon, là, c’est question de goût et je n’en fait pas une formalité générale ! Sinon, c’était pas si mal, Carmen est venue près de chez moi, à Villefranche-sur-Mer ! Waaaa, la classe ! Sinon ? Ben… rien…
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