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| La jeune Shinobu est un tengu, créature dotée d’étranges pouvoirs. Jadis recueillie par le Maître, Shinobu est dévouée à sa cause : la domination du monde par les tengu. Mais le professeur Takama, son oncle, s’oppose à leurs desseins. Il a autrefois remplacé sa nièce disparue par une poupée vivante, mais celle-ci risque de mourir d’un instant à l’autre et il veut à tout prix la sauver. Pour cela, il doit retrouver Mr Z, un tengu légendaire qui guide le Maître dans ses actions. Parti avec la poupée Shinobu pour la ville de Shimoto, Takama assiste à l’écrasement d’une météorite sur la cité, puis à l’incendie des bateaux du port par la vraie Shinobu. Bientôt, les deux Shinobu se croisent, et Takama tente d’empêcher sa nièce de poursuivre sa mission destructrice. Mais déjà, le Maître et ses disciples se préparent à accueillir Mr Z sur terre…ý |
  herbv
| La course que se livrent le Maître et le professeur Takama pour retrouver en premier Monsieur Z, le légendaire Tengu, les a conduits dans la ville balnéaire d’Izu. C’est dans ce lieu très fréquenté par ses pareils que Shinobu va apprendre à être indépendante et à ne plus obéir aveuglément à son maître même si elle continue à lui être fidèle. Mais la jalousie de certains pourrait lui causer du tort. Et surtout, le réveil de Monsieur Z risque de changer bien des choses, et pas seulement pour les Tengu.
Iô Kuroda continue donc à nous enchanter avec son histoire qui revisite un des principaux mythes japonais en le replaçant dans la société moderne. Et il le fait avec virtuosité en nous proposant un récit très dynamique. Après avoir planté le décor et présenté un certain nombre de personnages, il passe dans le volume deux à la vitesse supérieure. Il n’hésite pas à leur faire subir les pires avanies, à tuer certains d’entre eux afin de faire progresser l’histoire comme il l’entend.
On appréciera tout particulièrement l’esprit indépendant de Shinobu, le personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît du professeur Takama et le fait qu’on ne sache pas trop où l’auteur va nous emmener alors qu’on est arrivé à la moitié de la série. On notera aussi le très bon travail d’adaptation de Sakka sur ce titre, aussi bien au niveau de la traduction que du lettrage avec une belle intégration des onomatopées. Cela n’a pas toujours été le cas chez cet éditeur, notamment sur la trilogie des aubergines, il faut donc le féliciter pour les progrès accomplis. |
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