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© Casterman

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5 est le numéro parfait
ScénarioIgort
DessinIgort
Année2002
EditeurCasterman
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Peppino lo Cicero est un mafioso à la retraite. Autrefois redouté, il coule à présent des jours tranquilles, qu'il passe entre la pêche, la cuisine et la couture. Peppino vit avec son fils Nino, également mafioso. Appelé un soir pour remplir un contrat, Nino ne rentre pas. Son père comprend que son fils a été tué à la suite d'une trahison et il déclenche alors une véritable vendetta.

Igort signe avec Cinq est le numéro parfait un récit plein de couleurs et de suspense. En utilisant sa connaissance de la mafia, il dépeint sentiments et travers humains avec sensibilité et tolérance.

 

1 avis

wandrille
Un polar noir et bleu
Peppino est un ancien tueur à la retraite italien qui a transmis le goût du métier à son fils. Ce dernier va être tué et Peppino est sauvé de la mort par une apparition miraculeuse. Il échappe ainsi aux assassins et part dans une croisade vengeresse contre tout le milieu. Il retrouve ses anciens acolytes, qui, comme lui, sucraient les fraises, et se lance dans une folle équipée. Traduite de l'italien, cette très belle histoire mérite le coup d'œil, non seulement pour la maestria du scénario mais aussi pour le graphisme révolutionnaire d'Igort. En effet, cette bande dessinée est traitée comme une sérigraphie en deux couleurs : un passage de noir, et un passage de bleu. De ce traitement bicolore, Igort sort le meilleur donnant un aspect à la fois désuet et audacieux à son dessin. À lire et à voir.

Un collier de perles et un King Cobra :
Pourquoi un collier de perles ? Parce que cette histoire est un enchaînement de petites merveilles : petites histoires qui s'acoquinent autour de la grande et lui donnent une couleur différente. En quelque sorte le bleu du graphisme qui vient mettre en valeur le trait noir du dessin. Cela s'explique par le fait que cette histoire est sortie par morceaux périodiques de 1994 à 2002, ainsi, chaque petite histoire correspond à un numéro périodique de 12 ou 13 pages. On découvre ainsi des chefs d'œuvre, comme l'histoire d'amour entre Peppi et sa défunte femme, sans que le grand œuvre en pâtisse, au contraire.


Le traitement bicolore enrichit énormément le trait d'Igor, qui en joue comme d'un instrument de basse, pour souligner la partition de l'instrument principal solo (le trait noir). Il est regrettable que ce traitement n'ait pas été choisi pour la couverture, laquelle est d'ailleurs assez moche, ce qui est vraiment dommage au vu de l'album. Enfin,... nul n'est parfait…
Enfin, il faut aussi souligner la maîtrise du découpage de l'artiste. La Bande Dessinée a cet atout sur le cinéma, c'est qu'elle n'est pas enfermée dans un cadre donné (hormis celui de la page). La mise en page d'Igort est une vraie réussite du genre, les cases explosent dans l'action, les personnages cruciaux envahissent la page,… Un travail de maître.
Pour le King Cobra, je vous laisse lire, vous verrez bien.
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