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| Se penchant avec un regard précis et amusé sur son expérience de la paternité, Nicoby décrypte en de multiples saynètes, les étapes qu’il lui faut intégrer pour vraiment saisir que d’une vie à deux, le voilà passé a une vie à trois. L’arrivée d’un enfant, voilà un beau sujet quand on fait de la bande dessinée et que l’on aime l’observation du quotidien. Tous les jeunes parents pourront se reconnaître, s’agacer, doucement se moquer et puis finalement en convenir, on a à peu près vécu les mêmes choses même si sur le moment ça n’avait pas l’air d’être aussi drôle. Forcément, c’est hilarant parce que c’est les autres, parce que c’est tellement bien vu qu’il n’est pas question que l’on reconnaisse d’être soi-même passé par là.
Entre des cours de bien-être pré-natal passablement suspect aux yeux de l’homme, une occasion de faire partager un nouveau point de vue de la féminité pour la femme, les attitudes vaguement -autant que vachement- réductrices des amis et la prison des conventions de l’entourage, Nicoby montre avec le brio d’un humour imparable et chaleureux toutes les étapes sur le petit chemin de la vie et de l’arrivée de ce qui n’est pas encore un garnement qu’on pourra maudire en toute quiétude ni plus tout à fait le résultat encore un peu abstrait de son refuge amoureux ; vous savez bien, cette chose hurlante si précieuse qui va réussir à vous faire vivre en même temps une certaine idée de l’enfer et du paradis.
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  Coacho
| Dans le rayon des chroniques de grossesse, on peut maintenant ajouter cet album de Nicoby.
Sa particularité est l’humour comme traitement de forme, à l’image du très drôle « Je veux un bébé » de Lynda Corrazza.
L’autre particularité, et pas des moindres, c’est que l’auteur est un homme.
Alors on nous montre un côté un peu puéril de l’homme immature, on s’amuse de quelques situations convenues, mais finalement, il n’y a rien de transcendant dans tout ça.
Le point de vue d’un homme peut intéresser, oui, mais on lui préfèrera le doux, tendre et envoûtant « Onomatopées » de Frederik Peeters, bien moins trouvable que « Chronique Layette » me dois-je de préciser.
Quelques moments drôles, de bonnes trouvailles, mais rien d’indispensable donc.
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