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| | Plus fort que le petit Jésus |
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sylvain Ricard
| Mananifek, qui avait emprunté l’enveloppe charnelle de Gusto, réapparaît enfin pour reconquérir le monde. Ayant atteint la maturité nécessaire pour combattre l’élu de Tanatok, Manazek, il entame sa course folle, dévorant les hommes pour acquérir toujours plus de force. Par quelques sortilèges, Manazek fait revivre l’esprit de quelques indiens qu’il entraîne vers le combat ultime. Le western peut commencer.
Alors voilà typiquement le genre de bd que j’adore mais que je sais qu’elle ne trouvera pas de public. On plonge à plein tube dans cette histoire à dormir debout et on en ressort béat. Les dialogues de JL Capron sont excellents, le graphisme atypique (minimum) de H Micol est un vrai régal, et si vous êtes tentés par les aventures ésotériques à tendance psychiatriques, foncez. Mais attention, je vous aurais prévenu, ce n’est pas une bd pour le grand public mais plutôt pour un lectorat éclectique en mal d’originalité. J’en fait partie.
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