|
| |
|
|
|
|
  Coacho
| Bon, je suis du genre bon public et généralement amateur du travail de Manu Larcenet.
Là, je découvre ce livre fait en collaboration avec Lindingre qui brosse quelques rapides portraits de piliers de bar qui philosophent à la 1664.
Dans un format à l’ancienne chez Fluide, Larcenet nous offre de belles situations croquées sur le vif, à l’image des nombreuses notes de son blog.
C’est un style, une épure, qui ne gène en rien la lecture de l’album.
Là où ça se corse, c’est dans chacune des saynètes.
Je veux bien que ce soit du Xième degré, mais je trouve ça trop caricaturalement beauf et raciste.
Je crois qu’il existe de meilleurs moyens de dénoncer certains comportements par la caricature mais, n’étant pas un habitué des troquets, je ne pourrais pas en jurer…
Une très légère poignée de gags m’ont fait sourire, comme les gars qui parlent des cybercafés ou la planche sur le beaujolais, ainsi que le détournement de célèbres proverbes.
Pour le reste, je vous encourage à vous délecter des Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio, ou d’en savourer l’interprétation par le regretté Jean Carmet, car elles me semblent autrement plus délicieuses. |
|
|
|
|
|
| |
| |