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  Eugene le jip
| Le chemin des merles est une BD un peu surprenante. Déjà côté dessin, chez Amok et Fréon, on est plutôt dessin expérimental. Bramanti travaille le noir et blanc soit d'après photo, soit strictement sans aucun support graphique autre que la feuille blanche, en travaillant la matière de manière assez épaisse. Cela donne au final un dessin très riche en émotion, presque réaliste par moment et n'hésitant à partir en voyage lorsque le scénario s'y prête. Tout ça reste quand même facilement accessible pour le lecteur et, avec un peu d'imagination, le dessin devient très bavard.
Le scénario est lui méchamment moins accessible parce qu'on en a pas les clés, à moins d'être un historien de formation (et encore, spécialisé dans une certaine période). Les auteurs auraient pu se fendre d'une page explicative en fin de volume (pour pas qu'on comprenne tout du premier coup), mais non. Et j'avoue qu'a la fin de la première lecture, j'ai posé le truc et je me suis dit: "Mouais, beau dessin, mais histoire un peu absconse, un chevalier du moyen age qui perd la tête dans une bataille et se souvient dans son cercueil de sa fin dernière... Avec des éléments contemporains en plus....." Bref, pas tout compris. C'est en relisant la Bd que j'ai eu l'idée de taper "Prince; Chemin des merles" dans Google et oooh, surprise, tout s'éclaire. Et cette histoire absconse est même très habilement construite. Et ça mérite que vous fassiez aussi l'effort, je vais pas tout vous expliquer.... |
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