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| Paris, août 2001. Charly a seize ans quand il rencontre dans une boîte de nuit une mystérieuse et belle jeune fille au doux prénom : Angèle. Charly tombe sous le charme de cet “ange” venu de nulle part et qui semble, comme lui, différente des autres. Lui dont les prémonitions hantent le quotidien est, pour une fois, désarmé. Il ne le devrait pas. Car ses « visions » lui auraient certainement permis de faire le lien entre la vague d'assassinats aussi dramatiques que violents qui secoue la capitale et l'apparition, à la même date, d'Angèle, dont il est tombé amoureux. |
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| Charly n'a déjà plus 14 ans, il a fait un bond dans le temps, et on le retrouve à 16 ans errant glandant dans une station de métro de Paris. En réalité, ce n'est pas le début de l'histoire, du moins chronologiquement parlant. En effet, l'histoire est sensée commencer lorsque Charly accueille chez lui une sorte de psychiatre qui souhaite avoir la solution à des meutres en série qui se déroulent à Paris.
En même temps, on a de temps en temps des flash-backs sur des évènements qui se passent à cheval entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème. Ainsi, en gros, l'histoire c'est Charly qui raconte des évènements qui se sont passés quelques semaines plutot, et l'énorme flash-back dont l'explication se trouve dans l'album (ce qui est normal...). Rien de très étonnant pour un Charly, somme toute...
De plus, le scénario de ce nouveau Charly a beaucoup plus d'assurance que les précédents du nouveau cycle, tout comme le dessin de Magda, d'ailleurs, qui atteint là toute la perfection de son style épuré. Sans doute est-ce parce que les auteurs se sont servis des deux albums précédents pour assurer la transition par rapport à celui ici présent...
En tout cas ça fait du bien de retrouver un Charly "en béton", et pas trop à deux balles, malgré les essais parfois désespérés de Lapière pour utiliser des dialogues de "djeunes".
Enfin, la personnalité de Charly est de nouveau très bien définie, et la découverte de la sexualité du héros, grande nouveauté, dans cet album est menée de main de maître. Ce Charly vaut presque le Charly du premier cycle. |
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