Je me souviens de cette impatience mensuelle qui me conduisait à lire en premier lieu la dernière page de mon Fluide Glacial. La raison ? Lamorthe et son impassible Chaponoir !
Des gags muets et noirs qui me faisaient hurler de rire.
De plus, ce dessinateur, largement influencé par le grand Don Martin du magasine Mad (regardez de plus près ses pompiers, c’est une hallucinante filiation !), pouvait passer de la plus sobre situation à la plus scabreuse avec le même aplomb.
En recueil, et peut-être avec l’âge, ça passe un peu moins bien…
Le bien s’intercale entre le moins bien et même les jeux, dont la chute était pour moi la cerise sur le gâteau, tombent un peu à plat.
Quoi qu’il en soit, ce Chaponoir reste un peu ma madeleine de Proust et je ne peux que vous conseiller de découvrir cet auteur et son personnage fétiche. Au moins avec le premier tome !