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| De l’enfance, Freddy Nadolny Poustochkine, a choisi d’extraire ce que la mémoire garde habituellement comme un grain de honte, un « pépin » de gêne. Chacune des cinq histoires, qui met en scène l’amitié entre garçons, les relations fraternelles, est une pièce du puzzle, celui de la quête de l’identité. Avec une économie de mots et une aisance graphique impressionnante, l’auteur transmet là, un ressenti d’une infinie précision sur l’ambiguïté de cet âge, les frétillements sensuels qui agitent les garçonnets querelleurs et la peur délicieuse de l’inconnu. On les voit enfourcher leur vélo, fumer leurs premières cigarettes, goûter à l’ennui, palper la solitude, éprouver l’attente. Cette attente chargée de tension et d’électricité, celle d’avant l’orage, celle que l’on rompt en croquant la pomme. Autre publication: |
  stef
| Avec cet ouvrage paru aux éditions ego comme x, Freddy Nadolny Poustochkine passe aux choses sérieuses. En témoigne l'abandon de son ancien pseudo, Frédi Astèr.
La chair des pommes traite de l'enfance, mais à dix milles lieues de ce qu'ont déja pu raconter de nombreux auteurs attirés par ce thème d'apparence facile.
Freddy Nadolny Poustochkine fait en effet revivre les non-évènements qui jalonnent et façonnent l'enfance de chacun. Aucun lieu commun, mais des récits profondément originaux qui éveillent en nous ce que nous croyions avoir oublié. Tout en finesse, et avec beaucoup d'acuité, l'auteur caresse et interroge nos souvenirs les plus profondément enfouis. C'est un vrai régal, la chair des pommes est un ouvrage rare.
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Coacho
| L’adolescence, l’ennui, la solitude, la découverte de son corps, voilà les thèmes abordés par Freddy Nadolny Poustochkine dans cet album intrigant paru chez Ego comme X.
En plusieurs chapitres, l’auteur va nous mettre en situation directe avec ce moment si difficile de la vie. Le corps change (ce n’est pas sale !), les poils poussent, l’acné arrive, l’autorité parentale s’exerce encore mais on s’en affranchit peu à peu, les premières grosses bêtises, les premiers désirs, les devoirs, la fatigue naturelle, les classes de neige…
D’accord, je ne vois pas l’intérêt d’énumérer exhaustivement ce qui est abordé dans cet album… Mais pourtant, il me semble important de le faire car il devient difficile alors de bien cerner ce livre.
En effet, il est presque muet et tout est ainsi fait en touches subtiles qui implique complètement le lecteur. D’ailleurs, je dois avouer avoir été scotché par le sens du mouvement, la décomposition graphique de celui-ci… c’est admirable.
J’avais ressenti cela dernièrement chez Ruppert et Mullot et voilà que Poustochkine m’offre de nouveau cette sensation incroyable qui fait croire au lecteur que ce personnage en deux dimensions est doué de vie.
Un bel album à découvrir qui touche l’adolescent encore caché au fond de nous…
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