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| Nadie est une chasseuse de primes talentueuse qui accepte pourtant de devenir le garde du corps de Ellis, une jeune fille recherchée pour meurtre. Le duo parcourt le désert à la recherche des origines de Ellis, surveillées par un pistolero énigmatique et un jeune homme un brin déséquilibré... |
  herbv
| Ellis est recherchée pour meurtre mais il lui est impossible de se souvenir des circonstances ni même de la réalité de ce dont on l’accuse. Nadie, une chasseuse de primes, s’attache à elle au lieu de la livrer à un mystérieux commanditaire. C’est ainsi qu’après quelques péripéties dues à diverses interventions de chasseurs de primes psychopathes qui permettent de révéler les pouvoirs de sorcière d’Ellis, les deux jeunes filles partent pour le sud en Jeep, à la recherche d’un lieu inconnu appelé Winay Marca. Cependant, le voyage va vite se révéler périlleux.
El Cazador de la bruja est un produit dérivé de la série d’animation pour la télévision du même nom. Il s’agit donc d’un manga en un volume qui a été prépublié dans le mensuel Champion RED d’Akita Shoten. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble partir avec de sacrés handicaps dans la course à la qualité. Malheureusement, ceux-ci sont rapidement confirmés dès la lecture du premier chapitre : en tant qu’adaptation, il souffre du défaut classique de ce type d’œuvre car si on ne connaît pas l’univers mis en place dans l’animé, on ressent vite un manque certain de profondeur dans l’histoire proposée. En effet, celle-ci démarre trop rapidement, sans que les fondements du récit soient posés, et les chapitres sont mal articulés entre eux. Les événements s’enchaînent artificiellement et ne donnent aucune saveur à la lecture. Ensuite, l’origine de son magazine de prépublication se ressent dès sa couverture avec des filles à gros seins, plutôt dénudées, et équipées de gros pistolets. Il ne faut donc rien attendre de plus que fan service à outrance et action débridée.
Il reste que ce titre, malgré son manque d’intérêt de base et ses multiples plans sur les seins ou la culotte bien moulante de l’une ou l’autre des deux héroïnes, se révèle être plutôt lisible grâce à un dessin agréable et un rythme enlevé. Après tout, les filles sont bien girondes, ce qui compense une fin assez ridicule. On réussit donc à passer un peu de son temps libre sans s’ennuyer. On peut penser que c’était là la seule ambition de cette œuvre et qu’elle est atteinte. Il reste que cela s’adresse principalement aux amateurs du genre "shônen de fan service et d’action". |
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