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| « Invité par Gilles Jacob et son équipe, je ne suis pas allé à Cannes pour faire le critique de cinéma mais pour les us et coutumes de cette grande manifestation culturelle. On m’a laissé me balader avec autorisation de fouiller partout, dans des endroits où même les journalistes les plus accrédités ne vont pas. J’étais le Ratatouille de PIXAR et je me suis faufilé partout. » Joann Sfar |
  Coacho
| Un carnet de Sfar, ça ne se loupe pas. Et pourtant, force est de constater que même avec beaucoup d’indulgence, surtout de la part d’un lecteur inconditionnel, la qualité est un peu en baisse… De fait, on n’achète les carnets de Joann Sfar parce qu’à défaut d’être passionnants comme ses premiers, ils sont brillants par intermittence.
Je crois que le travail de commande ne sied pas à l’auteur qui aime utiliser cette formule de façon libre et sans contrainte. Or ici, on la sent bien la contrainte.
Déjà que Joann Sfar ne se livrait plus autant que dans ses périodes fortes de besoin de communiquer, là, il y a une espèce d’exercice quotidien qui ne livre que des impressions un peu lisses, où l’on sent le personnage pas à son aise.
Il y a cependant quelques belles réflexions sur le cinéma et notamment la rencontre avec Martin Scorcese, mais le tout est un poil plat.
Quelques belles tirades sur une région que je connais bien, puis un retour à la musique pour finir les pages du carnet, mais une expérience où le lecteur n’est pas embarqué, pas ému, pas secoué, et qui reste un achat à réserver aux inconditionnels, dont je suis…
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