Ce second volume des récits de Carmen & Travis a très mauvaise presse, comme finalement beaucoup de spin-offs que l’on trouve dans nos bacs, la mode aidant…
Relativement déçu moi aussi par le premier qui était loin de l’esprit des 2 séries mères, c’est avec appréhension et a priori que j’ouvrais celui-ci.
Et c’est bien parce que j’avais un esprit négatif que je n’ai pas trouvé aussi nul que ça cet album.
Outre le fait qu’il permette de faire leurs armes à plusieurs dessinateurs (procédé condamnable qui s’éloigne de la tradition du magazine bd), il tente de livrer quelques explications sur l’univers personnel des 2 héros que sont Carmen et Travis.
Mais je dois reconnaître que c’est très inégal et que ça se lit vraiment très très vite.
Pour une bonne trouvaille comme la schizophrénie d’une entité domotique, combien de pages assez creuses ? Beaucoup trop.
Mais le meilleur est pour la fin et la dernière histoire mise en dessin par Yoan, avec un thème pourtant lassant, nous laisse un sourire en refermant un album qui, il faut l’avouer, est très dispensable.