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| Balades en montagne, soirées à l’opéra, Martinien jouit pleinement de sa nouvelle vie d’homme marié. Sa librairie rencontre le plus grand succès grâce aux ouvrages d’Aristide Boulon et Martinien a même commencé à publier des jeunes illustrateurs. Une ascension fulgurante, pour cet ancien vendeur d’aspirateurs qui est maintenant l’un des éditeurs les plus en vue de la capitale.
Martinien continue de voir régulièrement Aimé et semble réussir à lui faire oublier sa maladie. Et lorsque la capitale se retrouve en proie à des émeutes d’anarchistes, Martinien profite de l’invitation d’un éditeur étranger pour se rendre à la Nouvelle-York avec Aimé. Martinien sait que ce sera sans doute le dernier voyage de son ami. Aimé va mourir, c’est inéluctable, et il sait que ce jour se rapproche à grands pas.
Les deux amis s’embarquent à bord du paquebot l’Armada pour une traversée inoubliable avant de découvrir la spectaculaire métropole où Aimé ne va pas tarder à retrouver la dame blanche et ses funestes messages… |
  Coacho
| Hmmm… J’avais adoré le tome d’ouverture du triptyque de Bec et Mottura, lui trouvant des qualités peu communes, abordant un univers un peu chaotique dans lequel la solitude était de mise et qui pourtant, permet la rencontre improbables de 2 êtres aux difficultés existentielles importantes. Et puis de fil en aiguille, on se perd un peu…
Petit road-movie qui nous Telma et Louise un peu au masculin mais qui s’achève par ce dernier livre aux relents dénonciateurs un peu maladroits, et nous offrant une vision de l’artiste et de la création qui me semble avoir été abordée différemment par ailleurs, et avec plus de brio.
Restent des sentiments forts, de la séparation à la mort, qui sont traités avec beaucoup d’élégance mais cependant, on peut noter une certaine dégradation des planches de Mottura.
Je veux dire que par exemple, les couleurs, toutes informatisées furent-elles par avant, ont ici cet aspect métallique, un peu brillant, qui gâche un peu le plaisir de lecture.
Et comme cette fin se fait un peu plus grossièrement manichéenne, le lecteur se voit perdre petit à petit l’intérêt provoqué par cette belle introduction du tome 1.
Mais peut-être sont-ce là des attentes qui me sont propres ? Sûrement…
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