|
| |
|
|
|
|
| Toute l’activité du «Concept», entité insaisissable, apparemment sans hiérarchie ni commandeur, semble destinée à se terminer. Comment et pourquoi ? Capricorne s’est juré de trouver des réponses à ces questions. Un vent de plus en plus fort menace toutefois de le faire glisser du dirigeable auquel il est accroché à plus de mille mètres du sol, mais il réussit à pénétrer à l’intérieur de ce ballon géant. A bord, personne ne semble savoir où il va et ce qui l’attend au terme du voyage. L’inexplicable ouverture de quelques-uns des étranges cercueils que transporte l’engin provoque soudainement l’émoi. L’un des sujets d’expérimentation contenus dans ces sarcophages a d’ailleurs mystérieusement disparu. Le coupable serait-il un passager clandestin ? L’incident contraint le professeur responsable des recherches à mener une enquête et à extraire du coma un autre de ses cobayes membres de la confrérie des mentors qui luttent contre la prédestination. Dissimulé dans les structures de l’appareil, Capricorne ne perd pas un mot des propos haineux qui s’échangent. De toute évidence, cette expédition vers l’inconnu est l’occasion de sévères règlements de comptes. Accusé de trahison parce qu’il a osé dénoncer des vérités, un des membres du groupe est retenu prisonnier dans un réduit. En le libérant, Capricorne prend le risque d’être surpris. Mais, il apprend ainsi qu’une succession de morts suspectes s’est déclenchée. En essayant d’en connaître les raisons, l’astrologue découvre qu’il n’est pas le seul voyageur, comme lui, imprévu…
Crimes et châtiments à bord de l’ingouvernable dirigeable du «Concept». |
  octavus
| Mais pourquoi, pourquoi nous proposer un double album aussi vide de contenu, de surprises graphiques auquelles Andréas avait su nous habituer... Les derniers tomes trainaient déja un peu en longueur, mais la première partie de cet album (la traversée en dirigeable) est un joli exercice de remplissage... Concernant les "révélations" sur le "Concept" et surtout celle sur l'identité de Capricorne... on reste méchamment sur sa faim (normal, il faut bien justifier les 10 volumes à suivre). Espérons qu'Andréas va se ressaisir dès le début du second cycle en se focalisant à nouveau sur les personnages qui suivent Cap depuis le début, qu'il va retrouver un peu de créativité graphique, sinon il va perdre beaucoup de fans... |
Clipitar
| Capricorne est une série pleine de potentiel mais la mise en place des éléments pendant les 7 premiers tomes a été plutôt laborieuse et la série dans son ensemble prend du temps à réellement décoller. Cependant, l'excellent tome 8 laissait présager de grandes choses et c'est pourquoi Andréas devait frapper fort avec ce tome 9.
Premièrement, précisons que cet "album double" n'est pas vraiment un seul tome, mais bien deux tomes en un. En effet, les deux parties ont des ambiances très distinctes, elles ont un titre différent, et pour appuyer le tout, elles sont séparées par un bref récit de huit pages.
Et c'est là le malheur de cet opus: la première partie, le "vrai" tome 9, est plutôt ennuyant. Il est dans l'ensemble très verbeux et ne nous apprend pas grand chose de neuf. C'est dans la deuxième partie que la série prend finalement son vrai envol, si on peut dire, avec un nombre étonnant de révélations (pour un album d'Andreas) qui récompensent enfin le lecteur, bien patient depuis le premier tome.
Mais n'ayez crainte, les questions restent nombreuses et il sera très intéressant de voir comment les personnages vont évoluer dans le deuxième cycle -- le titre du prochain tome est déjà annoncé: "Les Chinois".
Sinon, côté graphique et découpage, rien à redire, c'est toujours aussi impeccable.
Donc, au final, 4 étoiles. Mais si la première partie avait été publiée seule, elle n'aurait pas mérité plus de 2 étoiles. |
|
|
|
|
|
| |
| |