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| La guerre bat son plein. Les légions du sinistre Mendoza ont investi la capitale sélénite. L'infâme prince Jean est désormais le maître absolu de la Lune. Pour les rares rescapés de l'armée royale, tout espoir semble anéanti. Tout espoir ? Voire. Car il est une chose que Monsieur de Maupertuis et ses amis ont su conserver intacte dans le désastre : leur panache.
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  ingweil
| Ah ! Que voilà un bel album ! Si la série a connu parfois des moins biens (le huitième tome était nettement moins bien dosé que les précédents), elle a su rebondir pour nous fournir un avant-dernier album trépidant. Le rythme est enthousiasmant, on se plaît à rechercher le petit gag, la fine allusion, le bon mot avec gourmandise. L'une des très grandes réussites d’Ayrolles est de ne jamais se prendre au sérieux, prenant même le risque de se pasticher lui-même, avec des réminiscences des anciens tomes, sans pour autant affadir l’action présente.
Alors oui, les enjeux n’ont pas été dépassés, peu de nouveaux éléments ont été introduits (à part le sempiternel début de commencement de l’histoire d’Eusèbe, si ça c’est pas du teasing pour le diptyque à venir…), la panoplie des cascades n’a pas été renouvelée (encore le décor du théâtre !), mais l’ensemble est tellement bon, les personnages si attachants qu’on se retrouve dans un vrai plaisir de lecture, un véritable émerveillement de gamin à voir ses personnages favoris continuer à évoluer sans s’essouffler. Vivement la suite !
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