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| Bollemans, le créateur de Terry le Basset, se fait vieux et souffre de la tremblante du dessinateur. Il n’a qu’un souhait : voir son fils prendre sa relève et continuer à donner vie à Terry. Il l’envoie donc apprendre à dessiner à Bruxelles, au prestigieux Institut Saint-Luc.
Mais à la veille des fêtes de Noël, on apprend au vieux Bollemans que son fils a disparu. Désemparé, il repense alors à cet inspecteur avec lequel il a bu un jour quelques verres. Et voilà comment Canardo se retrouve lancé sur la piste du rejeton évaporé…
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guillaume b
| J'ai lu "L'affaire belge" juste après le "Désoeuvré" de Lewis Trondheim, et cet album m'a paru être un cruel exemple appuyant la thèse de Trondheim: les auteurs de bd vieillissent mal...
En fait, depuis que Sokal ne s'occupe plus que du scénario (les dessins étant réalisés par Pascal Regnault), les enquêtes de l'inspecteur Canardo sortent à la chaîne, mais la qualité n'est plus très souvent au rendez-vous (du moins, du point de vue scénaristique, car le dessin reste toujours fidèle à lui-même).
Ah! il est loin le temps de "la mort douce", de "l'amerzone", "l'île noyée", ... Comment, après de tels chefs-d'oeuvre, Sokal a pu faire de Canardo une série quasi-industriel où l'efficacité de production prîme sur la qualité?!
Bon, comme vous devez vous en douter, Canardo enquête cette fois ci en Belgique... dans le milieu de la bande dessiné! Alalala!!! Le manque d'originalité! Ric Hochet aussi, au bout d'une soixantaine d'albums, à enquêté dans le milieu de la bd... mise en abîme bien pratique lorsqu'on a plus vraiment d'idée pour le thème d'un scenario!
Bref, c'était prévisible: à mon sens, cette affaire belge est un fiasco complet.
Premièrement, on se retrouve nez à nez avec 48 pages de grand n'importe quoi scénaristique: Sokal s'amuse, entre autre, à comparer le monde de la bd avec le monde du sport(et plus particulièrement du vélo)... Malheureusement, ça n'amuse apparemment que lui! Je vous jure, imaginer que les dessinateurs prennent du "pot graphique" pour mieux dessiner et subissent des contrôles anti-dopages à la sorti des concours... tssss...
Le second problème majeur de l'album est soulevé: en plus d'une histoire farfelue, l'humour n'est pas au rendez-vous. Toutes les tentatives pour faire rire le lecteur sont vaines.
Dés la première page de l'album, on voit le dessinateur Willy Bollemans déclaré solanellement à son fils: "Les héros de bande dessinée ne doivent jamais mourir, Rudy, tu m'entends! JAMAIS!..."
Espérons que Sokal, lui, aura le courage de laisser son Canardo tranquille avant que ce dernier n'aille rejoindre le lot des héros de bd périmés, fatigués et fatiguants!
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dampremy jack
| "L'Affaire belge" ou "Comment un auteur à succés règle ses comptes?" Voici en effet le thème du dernier Canardo, dans lequel Benoît Sokal, intouchables parmi les chéris de Casterman, se lance dans un inutile pamphlet moralisateur sur le monde de la bande dessinée. Tout y passe: discours larmoyant, blagues pas drôles, références évidentes avec des personnes réelles (Louis Delas pour ne pas le citer), etc... Bref, un très mauvais cru pour ce canardo!
Sachant que Sokal s'est fatigué du dessin (ce n'est plus lui qui l'assume), on se demande si le temps n'est pas venu pour lui de passer également le relais du scénario. Oui, je sais c'est dur... mais toute les bonnes choses ont une fin. |
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