| Force est de constater que les gens parlent volontiers à quelqu’un qui dessine. Ce qui vaut quelques commentaires savoureux : « … Oh, putain, … Vous ne voulez pas me le donner ? Vous voulez pas ? Sinon, vous les vendez combien ? Putain, aussi cher qu’une vache ?… » Dans La Campagne à la mer, Emmanuel Guibert diversifie les styles comme les images. Crayon, aquarelle, gouache, feutre… Dessins abstraits ou, a contrario, hyperréalistes. Pour des scènes qui se suivent, sans se ressembler. « Ce sont plus des moments que des dessins… Je revois une mère, pull bleu marine, pantalon moutarde, bottes… Je revois dix taupes accrochées par le museau aux pointes d’un grillage… Je revois la 4L… » |