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  herbv
| Vous trouviez la couverture du premier tome de Café Dream horrible et ratée ? Eh bien, ce n’était rien comparé à celle du deuxième volume qui accomplit l’exploit d’être pire tant au niveau des couleurs (ahhh... ce superbe teint verdâtre des personnages) qu’au niveau de la pixellisation de l’image et du tramage des couleurs. Vous ajoutez à cela un dessin très limité techniquement et vous vous demandez si Doki-Doki a cherché à saborder ce titre à cause d’un maquettiste détestant vraisemblablement le café. Trêve de moqueries, les lecteurs normands pourront s’amuser de voir deux chapitres se passer en France, lorsque Sasuké part à la recherche d’un calvados vieux de plusieurs dizaines d’années pour accompagner l’ouverture d’un nouveau café Twinkle à Tôkyô. Les amateurs de lycéennes seront peut-être ravis de l’arrivée d’un nouveau personnage dans la série avec Azusa, une jeune cousine de Sasuké.
Les huit nouveaux chapitres de Café Dream confirment ce que l’on avait pu penser à la lecture du premier opus. Sasuké continue à être confronté à des situations variées lui permettant de mettre en œuvre ses formidables connaissances sur le café. Rei Hanagata, le scénariste, réussit donc à ne pas lasser ses lecteurs en faisant progresser rapidement son récit. Sasuké est de plus en plus reconnu dans son métier, il réussit même à devenir torréfacteur après avoir suivi des cours auprès d’un des maîtres japonais de la torréfaction. Cependant, le meilleur reste le développement en filigrane de la romance entre Sasuké et Kaori, afin d’avoir un contrepoids au thème principal du manga. Malheureusement, les défauts de la version française sont toujours présents en ce qui concerne la jaquette, comme déjà dit, et l’impression des pages en niveau de gris. Mais cela n’est pas suffisant pour gâcher ce qui se révèle être un bon moment de lecture.
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