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| Un bijou de poésie signé Renaud Dilliès ! Sur un fond musical de Django Reinhardt, un « muridé solitaire », Charlie, est plongé dans les vicissitudes de la vie : la peur de l’existence, les visites d’un petit oiseau nommé Solitude qui apparaît quand il se sent seul et le drame de la page blanche pour lui qui souhaiterait tant rendre le monde plus beau par son écriture. Le lecteur, transporté dans l’esprit de Charlie, suit ses pérégrinations oniriques héritées de l’enfant qui est en lui et qui ne demande qu’à se réveiller… Un récit tendre et émouvant sur l’écriture et la solitude. |
  Coacho
| Bon, le sticker sur la couverture annonçait la couleur : par l’auteur de Betty Blues.
Oui, bon… Renaud Dillies a bâti sa notoriété sur ce plaisant Betty Blues mais la recette semble éculée aujourd’hui…
L’animal esseulé, qui cache un mal être palpable, et qui aime la musique, le jazz, c’est la toile de fond quasi systématique de cet auteur au trait vraiment intéressant.
Mais à force de presser le fruit, que ce soit de manière personnelle ou bien le fait d’un éditeur, on finit par l’assécher.
Avec cette histoire un peu onirique, à la limite de l’incompréhensible, on se perd un peu dans le récit et ses composantes.
Mais pourtant, une part de rêverie s’installe et au gré des pages parfois superbes de Dillies, on se laisse aller. C’est ce qui me rend plus généreux que critique.
Mais je regrette la force de récits comme Betty Blues ou Mister Plumb ou dans une autre mesure Sumato.
Pas un album indispensable en fait…
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