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| Et se lève le rideau du drame…
L’escadron de Zeth lance un nouvel assaut sur Bynonn-Ten. Dans l’incompréhension la plus totale face aux agissements de son vieil ami, Lygatt décide d’enfourcher l’antique Golem pour tenter de le raisonner.
Indifférente à l’enchevêtrement des sentiments, une odeur de mort se fraye un chemin sur le champ de bataille… |
  herbv
| Dans un monde où l’énergie repose sur la manipulation mentale du quartz, un matériau qui est à la base de toutes les technologies, Lygatt Arrow est un des rares êtres humains incapable de l’utiliser, ce qui fait de lui un impuissant. Cela ne l’a pas empêché de suivre les cours de la célèbre Ecole Nationale d’Officiers d’Assam et d’y faire la connaissance de ses futurs souverains, Shee-Gyun Helstell, une roturière, et le prince Hözl. Retourné vivre à l’écart dans la ferme familiale dénuée de la moindre technologie puisque celle-ci lui est inaccessible, le voilà appelé par son roi, l’obligeant de venir à la capitale afin d’aider ce dernier à résoudre le dilemme qui l’habite.
À peine arrivé, deux surprises attendent Lygatt : le pays va être en guerre sans grand espoir de victoire et la reine travaille sur un golem issu d’un lointain passé oublié, découvert lors d’un forage et reposant sur une technologie inconnue. C’est alors qu’un raid dirigé par Zeth Lockeath, un ancien camarade d’école devenu ennemi dans ce conflit, sème la destruction au cœur même de la ville royale. Dans la confusion des combats, Lygatt se retrouve aux commandes de l’étrange robot de combat, ce qui lui permet de sauver Hözl. Il semblerait bien qu’un impuissant ait un rôle à jouer dans le conflit qui s’annonce, à la surprise générale…
Doki Doki, l’éditeur, lance son nouveau shônen manga en proposant simultanément les deux premiers tomes d’une série toujours en cours au Japon, ce qui est bien vu tant le deuxième volume est supérieur au premier. En effet, outre un graphisme banal, le thème sans d’originalité risquait de cantonner le titre aux fans de mechas. Heureusement, le traitement de l’histoire, un monde avec une histoire et une géographie, ainsi que des personnages attachants et semblant avoir une certaine profondeur, donnent assez rapidement un résultat extrêmement plaisant. C’est donc avec l’envie de suivre la suite que l’on tourne la dernière page et c’est bien là le principal.
Un excellent sens du rythme associé à une narration classique mais efficace fait oublier des phases de combats peu clairs et une forte impression de déjà-vu. On se laisse prendre par cette histoire de quatre anciens amis que le destin a séparé. Il faut dire que les situations que rencontrent les protagonistes ne sont pas trop simplistes et on se sent concernés par leurs doutes et leurs agissements. Le plaisir de lecture qui s’en dégage est renforcé par une édition française tout à fait correcte. Félicitons donc Doki Doki d’avoir trouvé une série de qualité chez un éditeur de manga spécialisé dans la prépublication en ligne.
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