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| Parmi bonbons, cookies et autres sucreries, les amourettes de Bretzelle défilent... Hommes mielleux et bonnes pâtes se succèdent, sans sembler satisfaire l'appétit de cette grande blonde. De son côté, Baba, sa collègue douce et ronde, sert, impassible, les clients du salon de thé : ''Vous désirez ?''. L'incessante question s'immisce entre les deux demoiselles. Et si Bretzelle attendait de Baba autre chose qu'une simple tasse de thé ?
Réédité en 2013 sous le titre « Les filles faciles sont compliquées » d'une série « Tea for Two » |
  rohagus
| Initialement publiée en 2011 sous le titre Bretzelle et Baba, cette série du Lombard fut rééditée sous le titre Tea for Two en 2013 avec la parution du second tome. Avant cela, elle était apparue dans l'éphémère magazine Kramix du même éditeur, aux côtés d'autres séries comme Steve Lumour ou Adopte un thon.com.
Il s'agit d'une série d'humour en un gag par planche mettant en scène un salon de thé où évoluent deux serveuses et un décorateur d'intérieur. La première, Bretzelle, est une bringueuse croqueuse d'hommes. La seconde, Baba, est beaucoup plus sage, rondouillarde et un peu déprimée. Et enfin, lui, Darjeeling, est homo et se comporte en bonne copine avec les deux autres. Et dans le second tome, un mexicain excentrique et bi viendra s'ajouter au trio. Outre les frasques amoureuses de Bretzelle et les engueulades avec Darjeeling, le récit tourne beaucoup autour de l'attirance bisexuelle de Bretzelle envers Baba.
L'ambiance est très girly, très urbaine et très « Femme Actuelle ».
Le graphisme est dans un style « illustratrice publicitaire » de la lignée des Pénélope Bagieu et autre Colonel Moutarde, mais je ne suis pas vraiment tombé sous son charme. Je le trouve peu esthétique et moyennement efficace.
Les personnages font preuve d'un peu d'originalité, notamment dans la bisexualité de Bretzelle, mais ils alignent aussi beaucoup de stéréotypes. Le copain homo Darjeeling, la rondelette un peu mollassonne Baba et les multiples conquêtes de Bretzelle font largement déjà-vu et peu passionnants. Baba, notamment, avec sa passivité et ses épaules tombantes m'est apparue un peu pénible. Et ce n'est pas le caractère égocentrique de Bretzelle qui allait davantage m'accrocher.
Pour finir, l'humour ne m'a guère fait sourire. Les gags sont pour la plupart assez convenus et prévisibles.
Bref, même si elle se laisse lire, je n'ai pas été séduit par cette BD, ses personnages et son humour. Elle ne sort pas à mes yeux du lot de BD pour jeunes femmes urbaines qui sort depuis quelques années.
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