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© Casterman

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Breakfast After Noon
ScénarioWatson Andi
DessinWatson Andi
Année2002
EditeurCasterman
CollectionEcritures
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Quelques semaines avant la date prévue pour leur mariage, Rob et Louise sont licenciés - avec indemnités. Après les premiers moments de découragement, Louise remet le pied à l'étrier, enchaîne les entretiens à l'ANPE, revoit à la baisse le budget du mariage. Mais Rob a plus de mal à encaisser le choc. Persuadé qu'il ne sait rien faire d'autre qu'assembler de la porcelaine - son emploi pendant dix ans, de la sortie de l'école au licenciement -, il sombre dans la déprime. Petit à petit Rob « décroche », perd ses repères, ses amis, sa femme enfin… Qu'on se rassure : l'auteur nous a concocté une fin heureuse, a very British happy end.
Auteur reconnu de la BD underground US des années 90, Andi Watson est pour la première fois publié sur le “vieux continent”.

 

3 avis

Thierry
Rob et Lou sont jeunes. Ils s'aiment. Alors qu'ils préparent activement leur mariage, la realite économique les rattrape. Ils sont licencies ! Comment réagiront-ils face a ce coup du sort ? Leur amour survivra-t-il ?
Le trait d'Andi Watson évoque directement Peyraud ou Dupuy/Berberian. Il a cette même capacité a nous faire partager la vie quotidienne de Rob et Lou sans tomber dans la banalité. Ses personnages, qu'ils soient premiers ou second rôles, sonnent justes. Leurs galères également. De plus, a la manière d'un Ken Loach, Andi Watson dépeint de la precarite sociale actuelle avec beaucoup de finesse. A travers Lou et Rob, il expose deux réactions diamétralement opposées face au chômage. Pour Lou, ce licenciement représente plutôt un chance. Elle n'avait aucune qualification. Grâce aux structures d'aide aux demandeurs d'emploi, elle peut reprendre des cours et, qui sait, décrocher un meilleur job.
Par contre, pour Rob, c'est la dégringolade. Il vit ce licenciement comme un échec personnel. Au lieu d'essayer de rebondir, il s'enfonce un peu plus chaque jour dans l'oisiveté. Chaque jour, Rob et Lou s'éloignent un peu plus l'un de l'autre. La rupture est-elle inévitable ?
Que dire si ce n'est que cet album est tout bonnement excellent. Decidement, les Anglais excellent dans la chronique sociale. Si vous aimez des films comme "my name is Joe" ou "Secrets et mensonges", vous devriez apprécier cet album.
Bullejury 2002
Cet album a été sélectionné par le bullejury pour l'année 2002. Il ne fait pas forcément l'unanimité mais correspond à un coup de coeur d'un membre particulier du jury, les différentes sensibilités y sont ainsi représentées (du moins on l’espère) . Quelques lignes rapides pour motiver ce choix :
"C'est la BD qu'aurait faite Ken Loach si il s'etait apppelé Dupuy-Berberyan (qui auraient surement incorporé cet album dans "Tohu-Bohu" s'ils avaient continué à animer cette collection). Mais le ton est plus grave.
Que dire si ce n'est que cet album est tout bonnement excellent. Les anglais excellent decidement dans la chronique sociale. Si vous aimez des films comme "my name is Joe" ou "Secrets et mensonges", vous devriez apprécier cet album." (Thierry)

Album classé "bullechouchou" dans la catégorie "bulledécouvertes".
oslonovitch
Andi Watson nous présente un jeune couple tout ce qu'il y a de plus classique : Rob et Louise vivent ensemble et travaillent au même endroit. Rob aime le foot et sortir boire des bières avec ses copains, Louise a envie de mariage et de bébé. Au-delà de cette constatation de base, toutes les situations qui vont être mises en scène au cours de la petite double centaine de pages que comporte cet album ne s'écartent jamais de ce classicisme : licenciement des deux, effondrement des volontés individuelles qui conduit à l'effondrement du couple, etc… On pourrait penser que ce soit pénible, pas intéressant et en deux mots "pas enivrant". Mais voilà, lorsqu'ils s'attaquent à une comédie dramatique, quand ils font dans l'étude des mœurs de leurs contemporains, les auteurs anglais ont ce petit supplément d'âme qui font de simples récits de jolies histoires.

Avec un dessin minimaliste à souhait et qui rappellera nombre d'auteurs plus connus du grand public, Watson ne s'attache aux détails que dans son récit. Il n'y a pas la place pour le deuxième plan qui change tout, le petit détail graphique qui a son importance. Non, ici ce sont les scènes elles-mêmes qui sont importantes, avec leur dimension de "petit rien qui change tout" qui parleront à tout lecteur à propos de la vie quotidienne d'un couple. Du reste pour appuyer ses transitions graphiques, Watson utilise des grandes planches très symboliques qui lui permettent de résumer un sentiment, une situation ou parfois même un moment.

A la fin du deuxième tiers de l'album, le rythme change soudainement et devient un brin chaotique, à l'image de la vie de Rob et Louise à ce moment là. C'est plutôt bien fichu, et même si on se doute franchement de là où veut nous emmener Watson, cela reste agréable à lire. Au final, une bonne BD, pas foncièrement révolutionnaire dans son propos ni dans son traitement mais où dessin et scénario s'accordent plutôt bien, avec des personnages humains et du quotidien qui évoqueront des échos en chaque lecteur.
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