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| A la fin du siècle dernier, un éminent archéologue, Sir Thomas Launceston, ouvre un tumulus viking à St. Magnus Bay, dans les Shetlands. Quelques semaines plus tard, une série de meurtres particulièrement violents et commis par deux hommes déguisés en Vikings, ensanglantent Londres. Deux policiers de Scotland Yard, Julian Harwood et Andrew Molton, sont chargés de l'affaire. Si Andrew est un policier solide et expérimenté, son collègue Julian semble plus fragile, la vie n'ayant guère épargné le jeune inspecteur. Abandonné à la naissance, Julian rencontre maintenant des difficultés dans sa vie sentimentale et professionnelle.
Après un accrochage avec la police, l'un des meurtriers est tué. Le second, bien que blessé, parvient à s'enfuir. Peu après, les meurtres reprennent. Mais cette fois, les victimes ne sont plus de simples boutiquiers, mais des membres éminents de la bonne société. Sir Thomas est tué en premier. Mary Launceton, la fille de Sir Thomas, aidée par un journaliste du nom de Ruppert Graves, mène parallèlement sa propre enquête. Elle découvre que, contrairement à ce que prétend Scotland Yard, il existe bien un lien entre les victimes du Viking tueur, qu'elles soient issues de la riche bourgeoisie ou de simples prostituées. |
  CoeurDePat
| Le dessin de cet album n'est vraiment pas beau. Pour tout dire, il confine au laid. Visages presque sans relief, silhouettes se découpant parfois trop sur le fond, couleurs sombres ou pastels et peu variées, noirs nombreux et prononcés, on peut de prime abord être rebuté.
Ceci étant dit, le graphisme s'accorde très bien au scénario, au lieu (le Londres du XIXème siècle) et crée une ambiance sombre et glauque tout à fait propice et adéquate au sujet. Les cadrages sont quant à eux assez variés et parfois agréablement originaux.
"Le tumulus" nous propose une série de meurtres mystérieux sous couvert d'une malédiction Viking. Nous suivons deux inspecteurs du Yard dans leur enquête, ainsi que la jolie Mary, fille de l'archéologue qui exhuma la tombe à l'origine de toute l'histoire.
Bien menée et riche en suppositions et rebondissements, l'histoire laisse filtrer les indices avec parcimonie. Si l'on ne peut s'empêcher de noter une ou deux petites incohérences ou maladresses (un cabestan traînant comme par hasard sur un pont par exemple), l'histoire reste néanmoins très prenante, tant par son ambiance que par sa construction. |
Da Rocha
| Avec "Le Tumulus", Roger Seiter nous livre une histoire qui donne envie de découvrir ce que réservent les autres volumes de la série "Fog".
Les personnages évoluent dans un Londres fin de 19e siècle à l'ambiance sombre, limite glauque sur certaines planches. L'intrigue se déroule de façon habile au gré des indices distillés ça et là par le scénariste. A l'instar de certains lecteurs, j'ai également pensé aux romans de Conan Doyle en parcourant ce tome.
Côté graphisme, on ne peut pas dire que le style de Cyril Bonin laissera le lecteur indifférent. Pour ma part, il m'a fallu quelques planches avant de me familiariser avec un dessin pour le moins étrange dans lequel évoluent des personnages anguleux et parfois distordus. A la réflexion, cela n'est pas désagréable et renforce même l'attrait de cet opus.
En route pour "Le Destin de Jane" (tome 2)... |
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