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| Depuis des générations, les enfants se racontent les blagues de Toto. Et pourtant, on en sait très peu sur ce petit bonhomme. Thierry Coppée a sélectionné les meilleures histoires et a donné une famille à ce personnage universel : sa famille, ses amis, sa maîtresse... Chaque page de l'album est un gag qui fera fureur dans les cours de récré ! |
  Mr_Switch
| « Les blagues de Toto », quand on voit ce titre, on a le droit d’esquisser un sourire moqueur.
Les gags 1 page mettant en scène un gamin ont longtemps été personnifié en Boule et Bill. Puis il y a eu les enfances de héros : Spirou, Lucky Luke, Lanfeust… Et enfin un vrai boom avec Kid Paddle, Titeuf, Cédric… Un diablotin récurent de plus nous est donc imposé. Mais pas n’importe lequel : Toto himself.
Dans la grande tradition du recyclage, on connaissait les blagues cochonnes par Dany, et bien nous aurons également les blagues de Toto par Thierry Coppée.
Comme personne n’est a l’abri des préjugés, je voyais bien cet album chez Bamboo, dans une ligne éditoriale qui l’aurait fait côtoyer les « Pompiers », les « Profs » et autres « Gendarmes ». C’est pourtant bien un Delcourt.
Voila un album cassé d’avance par sa seule couverture. Ce n’est pas le dessin, sympa sans être transcendant qui va lui sauver la mise.
Et puis on ouvre l’album, on lit un gag et un autre. Le tout ne nage pas dans la niaiserie, un point de gagné. Au contraire, sans être choquants réellement, certains gags ne plairont pas à tout le monde.
On nous annonce des « blagues » mais pas de panique, comme je disais il s’agit de bons vieux gags 1 page. Certains sont un peu plats convenus. D’autres ont le droit à une bonne chute, ce qui, ma foi, est la moindre des choses pour ce qui est ni plus ni moins qu’un recueil des meilleurs (?) blagues de Toto.
Un père démissionnaire, une instit un peu dépassé et un gamin terrible (mais qui a des bouffés d’humanité parfois), c’est devenu classique. Néanmoins, c’est au service d’une BD moins insipide que d’autres albums de la même légèrement ringarde dont elle appartient. L’appellation « Delcourt Jeunesse » reste un bon alibi pour inscrire l’ouvrage dans les collections de l’éditeur.
Toto ne peut concurrencer un Titeuf mais il attaque sérieusement les platebandes de Dupuis et de son Cédric… Ne serait-ce le but ?
Noter cet album sèchement ? Il ne le mérite pas, il sort un peu du lot. Mais cela reste un concept un peu limité de production de BD.
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