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| La maladie qui fait muter les adolescents continue de se répandre. Rob, qui vient de se faire larguer par sa copine, rejoint le camp des jeunes « pestiférés » pour trouver un peu de réconfort. Mais ils sont très nerveux, car il se passe des choses étranges et inquiétantes autour d'eux. Certains ont trouvé des petites sculptures bizarres accrochées aux arbres, d'autres ont aperçu un bras sur un chemin, et Lana a disparu... |
  Oslonovitch
| Ce tome 3 m'a paru un peu en dessous des deux albums précédents de la série, certainement à cause d'un léger ralentissement dans l'intrigue. Le côté fantastique et un brin dérangeant est un peu effacé pour se concentrer sur la psychologie des personnages principaux. On découvre la planque des adolescents contaminés par la "crève" et on suit leurs fuites sans vraiment comprendre pourquoi ni comment ils se sentent obligés de fuir. En réalité, ce qui m'a le plus gêné c'est la façon dont ils le font, sans donner l'impression de bien se rendre compte de la gravité de la chose, avec une bonne dose de fatalisme peu en accord avec leur âge.
Il est également dommage que les reclus qui vivent dans la forêt ne soient pas plus en contact avec les phénomènes bizarres qui les entourent (les poupées découpées et fixées aux arbres). Là, c'est à peine suggéré, comme ça avait déjà été le cas dans les tomes précédents, sans que l'on s'en approche de trop près. Peut-être que mon impatience a eut raison du scénario un peu lent de ce tome 3 ? Certainement un peu oui… Il reste tout de même les encrages toujours percutants de Burns, ces dessins très réussis, glauques et inquiétants, qui portent véritablement l'histoire.
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