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  herbv
| Vienne, 1908 : Dimitri est un jeune chanteur d’opéra plein d’avenir. Malheureusement pour lui, il meurt dans un accident de cheval et devient bien malgré lui le récipiendaire de la graine de Sir Bradley, un puissant vampire en fin de vie. C’est ainsi qu’il reçoit de nouveaux pouvoirs comme celui de pousser au sacrifice tout humain de son entourage, ce qui l’amènera à détruire les gens qu’il aimait, à commencer par son amour, Agnieszka, la très jeune épouse de son presque frère. Tôkyô, 2008 : Azusa, une jeune professeur, vit une histoire d’amour interdite avec Koya, un de ses élèves. Alors qu’elle veut y mettre fin, un accident de voiture tue celui-ci. C’est alors qu’un mystérieux individu vient lui proposer un étrange pacte...
Black Rose Alice est une des deux séries que Setona Mizushiro a en cours actuellement. Bien qu'elle soit prépubliée dans le mensuel Princess d’Akita Shoten, la mangaka en profite pour s’éloigner des romances lycéennes plus ou moins malheureuses pour aller visiter des contrées plus fantastiques. C’est ainsi qu’elle revisite à sa façon le mythe des vampires. Le moins que l’on puisse dire est que son approche est intéressante même si l’utilisation d’insectes pour exprimer les différents pouvoirs de ses vampires peut laisser un peu dubitatif. Ce premier tome réussit en tout cas à intéresser, notamment grâce à une atmosphère plutôt sombre. Comme souvent, on ne rigole pas trop dans les mangas de l’auteure.
Il est difficile de donner un avis définitif sur ce nouveau titre tant les quatre chapitres proposés sont manifestement une simple introduction : le décor est mis en place, les personnages sont en cours de présentation. Néanmoins, l’intrigue, bien que peu définie, se révèle plutôt accrocheuse pour le moment et on est curieux de voir comment l’histoire va évoluer. En tout cas, c’est avec plaisir qu’on retrouve le graphisme si personnel de l’auteure grâce à une version française correctement localisée. Le seul gros reproche qu’on pourrait faire est qu’une fois de plus, Kazé Manga nous gratifie d’une postface inutile, pour ne pas dire agaçante dans son emphase hors de propos. On pensait pourtant que cette manie leur avait passé et qu’ils s’étaient assez ridiculisés sur ce point par le passé.
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