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| 1945, Floyd a 4 ans quand il décide qu’il fera un jour partie de la CIA. Les Russes viennent de tuer son père et il souhaite contenir l’ogre rouge.
1967, alors que l’Amérique connaît l’été de l’amour, il s’engage dans la compagnie et connaît bientôt sa première affectation en Inde, où il s’initiera au Grand Jeu de la Guerre Froide.
2004, pourquoi Floyd ressurgit aujourd’hui dans une Amérique assoupie qui a triomphé du marxisme ? |
  Da Rocha
| Après l'administration fiscale américaine, Stephen Desberg choisit maintenant les services secrets US comme théâtre de ses nouvelles intrigues.
Dans ce premier opus, il pose les bases de son histoire et nous présente Floyd, le personnage central. Globalement, il s'agit d'un récit d'espionnage à travers le monde sans originalité ébouriffante, mais efficace ! En scénariste expérimenté, Desberg nous entraîne dans deux époques différentes afin d'esquisser ses diverses intrigues. Les thèmes abordés sont bien choisis, notamment les suspicions quant à l'élection du Président des Etats-Unis, car cela mêle habilement fiction et réalité. Je pense que la vraie force du récit est là. Néanmoins, malgré le talent indéniable du scénariste, on ne parvient pas encore à se prendre d'amitié pour Floyd. Gageons que cela viendra par la suite.
Le graphisme de Hugues Labiano est expressif et restitue au mieux les ambiances des années 50-60. Son style semi-réaliste est reconnaissable à la façon très particulière qu'il a de dessiner ses personnages : on se croirait presque dans Mister George ! Ses cadrages sont bien sentis et donnent un petit coté cinématographique.
Un premier tome honnête au concept convainquant.
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