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| Celui qu’on ne présente plus, le médecin des causes déjà perdues, nous revient métamorphosé en dandy longiligne à lavallière pour une série d'histoires moins centrée sur la médecine que sur des existences individuelles…
Suivez dans ce premier tome les malheurs d'un ex-espion devenu star de la chanson et ceux d'un lutteur de free fight adepte de la non-violence… |
  nirvanael
| Le lecteur qui peut occasionnellement apprécier Tezuka pourra aborder avec curiosité et amusement ce Black Jack Neo mais il devra pour ce faire trouver en lui la force de contenir le réflexe violent qui incite à jeter le volume le plus loin possible une fois lu le sticker « Par l'auteur du sanguinolent Battle Royale ».
Une fois ce judicieux avertissement décollé de la couverture, il faut entamer la chose prudemment.
Si les premières pages sont objectivement laides, le lecteur devra s'armer de patience... La première paire de fesses rebondies n'est mise à nu qu'en page 12 ! L'intrigue qui concerne la créature pulpeuse propriétaire des fesses sus-citées, tout de même surprenante, n'occupe malheureusement qu'un tiers de l'album.
Le reste de cette oeuvre vous narrera une histoire mettant en scène l'héritier d'un style d'art martial. Pas de bol pour lui, il est timide et gentil, n'aime pas se battre et être méchant, heureusement il rencontrera le docteur Black Jack qui lui sauvera la vie en lui greffant son bras amputé sur sa jambe, le lecteur pourra au passage apprécier les nombreuses scènes de combats et d'entrainements avant que tout le monde ne pleure face à la beauté et bonté de l'âme du légendaire docteur.
Après avoir clos ce volume, le lecteur verra un univers de possibilités insoupçonnées s'ouvrir à lui...
Imaginez : Et si Chuck Norris interprétait le rôle du Dalaï lama au cinéma ? Et si Marcel Proust avait écrit Dragon Ball ?...
En conclusion, ce Black Jack Neo n'a pour ainsi dire rien d'un hommage au personnage original ou à son auteur, nous sommes ici dans la pure parodie puisque si les ambitions de Taguchi sont palpables (quelque chose du genre « me réapproprier un personnage classique et le dépoussiérant pour accéder au statut du mangaka du XXI ème siècle ») il ne nous reste entre les mains qu'un bouquin dont le ridicule distraira un moment, avant qu'il ne sombre dans les oubliettes de l'oubli.
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