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  Coacho
| J’avais bien aimé le premier tome, qui était sombre, noir, violent, et d’un grand cynisme.
Il pouvait se suffire à lui-même mais pouvait appeler cette suite un peu surnaturelle.
Dans ce 2° tome, clairement, le scénariste s’est fait plaisir en reprenant les grands axes des western de notre enfance, en mâtinant le tout d’une dose fantastique.
Le rythme est élevé, soutenu, et le découpage de l’album se rapproche de celui des mangas dans cette façon de décortiquer des scènes d’action pour en faire durer le plaisir.
Le dessin est toujours aussi anguleux, avec des noirs profonds, et j’avoue y être assez sensible.
Néanmoins, je n’ai pas retrouvé la fraîcheur du premier album, le souffle nouveau, et j’ai eu l’impression d’une lecture un peu vaine, un tantinet ennuyeuse.
Surtout quand après de très longues pages muettes où l’action est intense, la première phrase que vous prenez dans la figure est « T’aurez pas dû prononcer ce nombre… » là, ça me gâche tout. Pour le peu de mots qu’il y a dans l’album, se taper une faute comme celle-là me gonfle vraiment… enfin, c’est pas mal, pas transcendant. Préférez le premier album et tenez-y vous !
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