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  bens
| La main menottée du prisonnier... la main du gardien allant le chercher... la main du curé tenant la croix... la main du docteur vérifiant le pouls... c'est elle la bête à 5 doigts.
Comme à son habitude, Thomas Ott raconte une histoire dure, pessimiste. Une histoire anonyme, où l'on ne voit jamais les visages des protagonistes, juste leurs mains. L'horreur n'a pas de visage, elle n'en a pas besoin.
Niveau graphisme, on pourrait s'attendre à des dessins peu intéressants, des mains seulement des mains, ça paraît assez limité à première vue. Mais ce n'est pas le cas, bien au contraire même, l'album étant graphiquement très réussi. Tout le mérite en revient à Ott, à son dessin fait à la carte à gratter, à son dessin si original, à son dessin si fascinant. |
Cellophane
| Album très court, comme souvent à l’Association…
Album qui se lit d’autant plus vite qu’il n’y a qu’un dessin par page pour un total de 22 planches…
Album qui se lit encore plus vite puisque, s’il n’y a qu’un dessin, il s’agit d’un gros plan sur une main, n’appartenant pas toujours à la même personne, mais il n’y a pas de quoi détailler l’image pendant des heures…
Ça se lit donc en une minute – voire en moins de temps qu’il n’en faut pour lire cette chronique…
C'est dommage, en un sens, parce que l’idée est bonne : raconter une histoire en ne suivant que des mains. Car il y a une histoire.
C’est bien vu mais frustrant parce qu’à peine commencé, déjà terminé…
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