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| Berlin, la cité des pierres est la première partie d'un captivant récit imaginé par Jason Lutes. Les personnages principaux de ce roman graphique, le journaliste Kurt Severing et l'artiste peintre Marthe Müller, évoluent au milieu d'événements historiques dramatiques, au temps des heures sombres de la république de Weimar. La cité des pierres couvre une période de huit mois passés à Berlin, de septembre 1928 au 1er mai 1929, et reconstitue méticuleusement les espoirs et les combats de ses habitants, alors que leur futur semble s'obscurcir devant la montée d'une ombre menaçante. |
  Matt Murdock
| J'ai dévoré ce Berlin de Jason Lutes. L'auteur y décrit méticuleusement huit mois de la ville de Berlin, de septembre 1928 au 1er mai 1929. Les personnages principaux sont Kurt Severing, un journaliste un peu désabusé, qui se voit devenir écrivain, et Marthe Müller, une jeune peintre. Mais le récit de Lutes montre aussi tout un ensemble de personnage, plongée dans un Berlin qui voit aussi bien la montée du nazisme et du communisme. De ces montées, on a l?impression que les personnages n?ont que ces idéologies à choisir, et la montée de ces sombres événements laissent présager de la conclusion, une terrible manifestation qui tourne à l'affrontement général. Au milieu de tout cela Kurt Severing et Marthe Müller, n'ont pas envie de choisir, et préfère tomber amoureux.
Berlin, la cité des pierres est un récit finement construit, Lutes prend son temps pour inscrire chaque personnage dans une forme de réel. Beaucoup de planche sont "muettes", mais s'attache à décrire finement les situations dans lesquelles sont plongées chacun des personnages. Chacune de ses descriptions fait mouche, même si une impression de mégalomanie se fait ressentir. Il ne faut pas y voir une critique, mais Lutes ne choisit pas de mettre de côté ses personnages, tous sont important et s'inscrive dans le récit, qui se veux une formidable reconstitution du Berlin d'entre deux guerres. Lutes s'inscrit dans la veine des auteurs de "roman graphique", et fait son Will Eisner en développant ainsi chacun de ses personnages.
Le dessin est formidable, très réaliste, et très marqué "ligne claire". Un coup de coeur ! |
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