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| Les choses ne s'arrangent pas pour Yukio : toujours en froid avec Ryûsuke, le voilà maintenant victime de chantage de la part de Hyôdô et de sa bande, sans parler de cette brute de Rikiya... Malgré tout, grâce au soutien de M. Saitô et de Maho, il s'accroche à sa guitare et continue à apprendre et à s'exercer avec une ardeur sans cesse renouvelée. |
herbv
| Yukio Tanaka, Yokuki pour les intimes, est toujours le looser type, un ado maladroit, malchanceux de surcroît, que l'on a découvert dans les deux premiers volumes de Beck. Mais c’est avec un ton un peu plus grave que le mangaka continue sa série. En effet, les catastrophes et les brimades s’accumulent sur la tête de notre pauvre anti-héros. Il faut dire que ce n’est pas très intelligent de vouloir essayer, sans autorisation, la guitare du leader du club de musique du collège, surtout quand ledit leader est un chef de bande.
Harold Sakushi, l’auteur, continue tranquillement à faire évoluer ses personnages au fur et à mesure des chapitres. On pourrait considérer qu’il prend son temps et que l’histoire n’évolue pas vite. C’est oublier que l’étirement de l’histoire, classique dans le monde du manga qui se place dans une perspective à long terme, développé sur de nombreux volumes, est une caractéristique du shônen. Mais on peut considérer que ce volume apporte un lot important d’éléments avec l’apparition de deux nouveaux personnages et l’affirmation de l’état d’esprit de Yokuki concernant son apprentissage de la musique en général et de la guitare en particulier.
C’est donc avec un plaisir toujours renouvelé que le lecteur se replongera dans l'aventure de la découverte du rock par Yokuki ainsi que son difficile apprentissage de la guitare. D’autant plus difficile quand il constate avec quelle virtuosité Ryûsuke ou le leader du club de musique du collège en jouent. Mais loin de se décourager par son retard et par les avanies qui lui tombent continuellement sur la tête, il trouvera dans l’énergie du rock la force de progresser. Un jour, c’est lui qui sera la vedette sur scène, il en est persuadé. |
Ringo
| Rock et bande dessiné ont toujours fait bon ménage, on le sait. Beaucoup d'auteurs underground ont créés des personnages de rockers, punks ou babacools. "L'esprit rock'n roll" a souvent plané sur une certaine mouvance d'artistes. Mais rares sont les oeuvres qui traitent le sujet de manière relativement sérieuse. Grâce à Beck, le rock ne sert pas que de toile de fond pour une série bourrée de gros gags bien punks mais il devient réellement le sujet principal.
C'est donc avec plaisir que l'on suit le parcours initiatique de "Koyuki" dans sa découverte de la musique rock et dans son apprentissage de la guitare... Enfin une série 100% rock où s'entrecroisent les noms des Beatles, de Led Zeppelin, Nirvana, Red Hot Chili Peppers, Sex Pistols, Offspring, ... |
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