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| Quand batman rencontre un jeune garçon dont les parents ont été abattus, il se revoit, plus jeune, sur le point d'emprunter le chemin qui le conduira à mener une interminable guerre contre le mal. Ce parallèle va alors le hanter, tandis qu'il s'interroge sur la nature même du crime sévissant des ruelles malfamées de gotham jusqu'aux suites somptueuses de ses multinationales. Autre(s) publication(s): Batman : War on Crime ( #0) | |
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  Da Rocha
| Après leur premier roman graphique "Superman : Paix sur Terre", Paul Dini et Alex Ross se sont de nouveau associés afin de nous livrer une autre superbe BD, "Batman : Guerre au Crime".
L'histoire concoctée par Dini comporte plusieurs niveaux de lecture. Bien sûr, il y a toujours la guerre totale menée par Batman contre le crime, une guerre qu'il ne pourra jamais gagner, mais au cours de laquelle il entend gagner assez de batailles pour faire la différence. Mais, il y a aussi une dimension introspective dans ce récit avec des messages distillés ça et là pour qui saura les noter. On y découvre à cette occasion un Batman plus humain, moins manichéen. Ce que le héros masqué ne peut résoudre par la force, Bruce Wayne le multimillionnaire y parviendra grâce à des investissements de grande envergure qui auront des conséquences plus essentielles.
De nouveau, le texte de Paul Dini est superbement illustré par les peintures extrêmement vives et réalistes du talentueux Alex Ross. Le grand format du livre nous donne aussi l'occasion d'apprécier pleinement l'excellence de son travail.
En conclusion, j'espère que Paul Dini et Alex Ross continueront leur collaboration pendant un bon bout de temps afin de nous gratifier d'autres ouvrages de cette qualité. |
thierry
| Beuahr, relecture de cette variation sur la chauve-souris masquée. J'avais mis 2 étoiles, j'ai remplacé par un Z qui veut dire zéro. Franchement, c'est édifiant.
Édifiant pour notre belle neujesse ouske on voit le drame de Marcus, pov p'tit neg' d'une ZUP mal famée que sa famille elle se fait tuer par des vilains sauvageons. Et Batman se rend compte que le chagrin de pov' p'tit neg' pourrait le mener vers le mauvais chemin, celui qui mène droit au bagne ! Batman, il connaît. Il y aurait même des similitudes entre ce qui arrive a Marcus et ce qui lui est arrivé a lui, petit garçon. Alors, il le garde un peu a l'oeil, et se rend compte que Marcus, il traîne et qu'il glisse sur la pente savonneuse qui aboutit dans l'enfer du crime, de la violence et du bagne. Mais lors de la vraie confrontation finale, Batman, il trouve les mots qui touche sans les prononcer. "Tourne pas mal, p'tit fieu, sinon c'est fini pour toi, mon p'tiot". Le poids des mots non-dit, un regard du chiroptère ramène l'âme perdue sur le chemin de l'honnêteté. On entendrait presque Jean Gabin susurrer "Je sais, je sais...".
Et en plus, Bruce Wayne décide d'investir utile en délaissant un gros investissement immobilier pour les riches qui rapporte des dividendes gros comme des melons et il relance l'activité économique de la ZUP pour creer de l'emploi et vaincre la criminalité qui ronge, même si ça rapporte des radis rachitiques. Mais humainement, c'est tellement plus mieux valorisant. Raaaah, c'est bo. Même si ça ne fait pas plaisir a un jeune loup de la finance qui croit que Bruce Wayne est comme les autres jeunes loups: une liasse de stock-options a la place du coeur. Ah-ah ! Mauvaise évaluation du jeune yuppie prop-sur-lui qui est tout surpris quand Bruce Wayne non seulement il ne lui fait pas confiance mais qu'en plus il est arrêté pour malversations. Ben oui, justice pour tous ! Les vilains truands sont dégommes par le bras ailé de la pipistrelle en collants dans les impasses sombres, les financiers véreux, sans âme ni conscience par la main de fer dans un gant de satin du milliardaire intègre.
C'est bo, je trouve pas les mots. Yaka. C'est si simple. Simple comme cette page ou Bruce Wayne il est top déguisé et qu'il explore le quartier pour comprendre ce qui le ronge (le quartier, pas Bruce... quoique) et qu'il reflexionne sur la serveuse du dinner ouskil observe incognito. Ben oui, elle a mal tourné, et elle est prise dans la spirale du crime d'ouskelle ne sortira plus paskil est trop tard. Et hop ! Une laissée pour compte que la roussette cendrée laisse pour compte parce que il faut quand même bien faire comprendre aux djeunes que quand on se conduit mal, c'est râpé ! A plus de chance de réinsertion. C'est le coup du "dossier permanent" qui vous poursuivrait jusqu'à la fin de vos jours, genre a 60 ans, vous devez toujours subir les conséquences de la tutte que vous avez vole a la petit Lisa-Marie en maternelle. Le croquemitaine version administrative, la condamnation définitive et perpétuelle.
D'une naïveté confondante, limite bien-pensant parce qu'il y a le bien et le maaaal. Et on explique bien qu'il y a les méchants criminels et les méchants hommes d'affaire qui ne pense qu'aux sous et qu'ils ne valent pas mieux les uns que les autres et qu'a la fin, le bon droit il triomphe et tout le monde il peut être content parce que la bonne volonté-trêve-de-Noël elle elle la plus forte.
C'est bo aussi parce que Ross il dessine d'après photos des beaux dessins de super-héros qui en jettent grave, genre athlètes filmes par Leni Riefenthal. C'est bo, mais ça me laisse un goût un peu amer dans la bouche, genre suze. |
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