|
| |
|
|
|
|
| FULBERT LAGROGNE et son pote ODILON sont deux joyeux acariens qui passent une grande partie de leur temps à boire sans modération des margaritas au Bar des Acariens tenu par le placide GEORGES. Ils y parlent des petites choses de la vie, tout particulièrement de leurs femmes PAULETTE et PÉLAGIE, deux solides ménagères qui supportent avec fatalisme ces deux braves types rarement à jeun. Les acariens évoluent dans un monde assez proche du nôtre, avec ses voitures, ses problèmes quotidiens et son percepteur qui n’a rien à envier à ses confrères humains. |
  rohagus
| J'ai l'impression avec cette BD d'avoir lu un reliquat de vieil humour complètement dépassé et bas de plafond, une BD comme je croyais qu'il n'en était plus publié depuis les pires tomes de L'Agent 212 et autres Les Zappeurs. C'est de la "grosse rigolade" franco-belge poussive, avec des gags déjà vus des centaines de fois.
Le fait de situer le décor chez des acariens semble ne constituer rien d'autre qu'un moyen pour ne pas avoir à dessiner de personnages trop compliqués et à faire plutôt à la place de bons gros monstres rondouillards, faciles à dessiner et à qui on peut donner à loisir les allures clownesques recherchées. Pour le reste, on n'a là rien d'autre que des bonshommes humains, dans une ville humaine, simplement dessinés comme de soit-disant acariens avec pour seule particularité que les alcools qu'ils boivent ont des noms exotiques façon "jus de tique écrasée".
Et ces humanoïdes sont des caricatures de ce qui peut se faire de plus rétrograde en matière de façon de penser et de vouloir faire rigoler. C'est bien connu, les hommes sont des bons à rien qui passent leur temps à se bourrer la gueule au bar. Et les femmes sont des bobonnes ménagères juste capables de suivre bêtement la mode, de faire la popote et d'engueuler leur mari quand il rentre du bar.
Ah, là, il y a matière à faire tout un album de gags hilarants et novateurs, n'est-ce pas ?
Non. |
|
|
|
|
|
| |
| |