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  herbv
| Avec la grande, intimidante et imperturbable Sakaki en couverture, le volume 3 de la série Azumanga Daioh nous propose de passer 9 mois supplémentaires en compagnie de nos lycéennes loufoques et de leurs professeurs dérangés. C’est ainsi que l’on pourra les voir passer en terminale et se préparer pour le grand saut vers la vie d’adulte. Mais avant cela, on aura bien souvent l’occasion de rire aux gags et aux mésaventures de Chiyo la petite génie, Sakaki l’amoureuse des animaux (qui malheureusement ne le lui rendent pas), de Tomo la bagarreuse, d’Ayumi l’originaire d’Osaka, de Yomi la binoclarde et de Kaorin l’innocente. Sans oublier leurs professeurs comme Mlle Kurosawa la lunatique, Mlle Tanizaki la colérique et M. Kimura l’obsédé. Attendez-vous donc à rire pendant les 160 pages de yonkoma (manga sous forme d'une bande de 4 cases) qui vous sont proposés pour cette nouvelle année. Dans ce volume, j’attribuerais une mention spéciale à la série de strips (le chapitre Janvier) en rapport avec le voyage de Yomi à Hokkaido à l’occasion des vacances du Nouvel An. Ils sont hilarants de jalousie, de vantardise, de naïveté, d’exagération.
Nous voilà donc pratiquement à la fin de la série, et c’est dommage tant Azumanga Daioh réussit à faire rire, chose qui n’est jamais facile. Il faut dire que l’adaptation française est réussie, ce qui est plutôt notable en ces temps de bâclage chez tant d’éditeurs. Par contre, ne vous attendez pas à des nouveautés, les personnages, les situations, les gags sont les mêmes, le comique de répétition étant une composante importante de l’humour de ce manga. Sans oublier que si le dessin est très simple, il est surtout très efficace. Il n’empêche qu’il ne faut pas tout lire d’un coup sous peine de saturation. Comme toutes les séries purement comiques, c’est à petite dose qu’on l’apprécie le mieux. C’est donc une série qui détonne de la masse des sorties actuelles et qu’il est intéressant de lire à plus d’un titre. Elle fait rire, ce qui est excellent pour la santé, sans oublier qu'on a ainsi un aperçu sur la vie des lycéennes (celles sans histoire) au Japon et sur la diversité des types de mangas. Malheureusement, il ne reste plus qu’un volume… |
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