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| De nouveaux problèmes animent le quartier de Yopougon, à Abidjan. Les Sissoko refusent de croire que leur fils Moussa est le père du bébé d’Adjoua. Cette dernière se retrouve toute seule pour s’occuper de son fils et profite des talents de nounou d’Aya. Bintou, elle, est tombée amoureuse d'un parisien en vacances, et n'a plus de temps à consacrer à ses amies. Comme les Ivoiriens boivent de moins en moins de bière, la Solibra va mal et Ignace, le père d'Aya, doit abandonner son second bureau à Yamoussoukro. Mais bientôt les filles du quartier n’ont plus qu’une idée en tête : se préparer pour le grand concours de Miss Yopougon. |
  nikoko
| J'ai pris un grand plaisir à retrouver le quartier de Yopougon. Les suites sont parfois fastidieuses ou décevantes, mais Abouet et Oubrerie élèvent ici leur savoir faire et nous proposent un récit encore plus riche et enlevé que le précédent. De nouveaux personnages apparaissent (dont un parisien qui n'est pas exactement tel qu'on se l'imaginait) les situations tragi-cocasses s'enchaînent à un rythme soutenu, et donnent leur saveur à cet humour africain propre à Aya : rire de ce qui n'est pas drôle. |
Coacho
| Avec la grâce de ces 2 auteurs, on retrouve au fil des pages avec plaisir Aya, Bintou, Adjoua, Moussa, et toute cette sympathique galerie de personnages hauts en couleurs qui nous avaient déjà plus dans le premier tome.
Une fois encore, Marguerite Abouet nous emmène en virevoltant dans cet univers qu’elle connaît bien et nous montre une Côte d’Ivoire toujours aussi joyeuse et pétillante.
On y retrouve des péripéties qui, bien qu’étant assez communes, pour ne pas dire banales, sont relevées par ce sel propre à une Afrique que l’on présente trop souvent sous son aspect le plus dramatique. Une fois encore, on reste subjugué par la force du récit, par l’extrême bonheur qui ressort de ces pages, une sorte d’allégresse communicative alors même que des situations graves sont abordées… Enfant sans père, compression de personnel, trahison, abus de biens et de personnes, et pourtant, il y a quelque chose qui vous fait dire que ce que vous venez de lire, c’est de l’or en barre ! Une sorte d’or noir en quelque sorte !
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