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| Des champs de fraises pour toujours |
Attention, des martiens débarquent en plein Londres durant les sixties. Ils vont bien sûr croiser des groupes de Rock fameux tels 4 garçons dans le vent ou les Pierres qui roulent. Heureusement, Scotland Yard veille et dépêche ses meilleurs hommes… |
  CoeurDePat
| Ayant découvert Bruno Bazile avec "Les Faussaires", et ayant eu l'occasion de le rencontrer en festival, j'en ai logiquement profité pour découvrir "Les avatars".
Le bonhomme est très intéressant, et travaille dans le métier depuis longtemps déjà malgré une grosse interruption. En dédicace, ses gestes sont petits, tout petits, mais rapides, et très précis. Il semble assez perfectionniste... et ses dédicaces sont véritablement superbes.
"Les avatars" par contre, ne bénéficient pas exactement de ce traitement. Le dessin (trait) semble inachevé, et les couleurs ne comblent malheureusement pas cette impression de manque.
Mais ce qui pêche surtout dans cet album, c'est le rythme... L'idée de base est en effet intéressante ; mettre en scène deux équipes concurentes est un grand classique ; l'abondance de références, de clins d'oeil plus ou moins tordus (avec lexique à la fin) est également une recette éprouvée... Mais voilà, tout n'est pas utilisé à bon escient... L'alternance du point de vue entre les deux équipes est fait à l'avenant et on en vient rapidement à se demander l'intérêt de la chose. Aucun, à vrai dire : il aurait mieux valu se concentrer sur un point de vue et développer une histoire mieux bâtie plutôt que d'alterner ainsi, créant quelque chose de bancal.
Les clins d'oeil sont très nombreux, peu facilement compréhensibles pour qui n'a pas la culture des années 60. Les visages connus (Louis de Funès, Roger Moore, Bertrand Blier...) n'apportent pas grand chose au récit, même si le personnage incarné portant les traits de Roger Moore en est une parodie intéressante.
Sinon, je vous rassure, on n'en sait pas plus sur les avatars à la fin de l'album qu'au début.
D'une manière générale, cet album me semble mal construit, faisant plus "collection de scènes" que véritable histoire. C'est bien dommage, mais il reste quand même quelques passages très drôles et très savoureux. Et bon point pour les tomes déjà parus en quatrième de couverture. |
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