| Michel Garandeau est ouvrier aux chantiers navals. Pendant une pause déjeuner, il apprend que son fils Étienne a été enlevé, alors qu’il voyageait en Colombie. Les autorités tant françaises que colombiennes ont tellement l’air de patauger qu’il décide de se rendre lui-même sur place, sur le site précolombien de Cindat Perdida, au cœur de la Sierra Nevada. Lui que ne parle pas espagnol, n’a même jamais pris l’avion : une seule chose lui importe, il veut retrouver son fils !
Dans le journal de bord, qu’il tient pour sa femme, il consigne ses rencontres, avec tous ceux qui ont croisé plus ou moins brièvement, le chemin d’Étienne. Et c’est aussi l’évolution de ses sentiments à l’égard de son fils qui s’y inscrivent. Colère, révolte, incompréhension, perplexité, culpabilité, respect, autant d’émotions exacerbées par la rupture d’avec son quotidien, l’éloignement, sa solitude de voyageur.
De la ville étouffante à la forêt menaçante, Michel avance malgré le doute et la peur, car grâce aux signes de vie qu’il collecte, il reste plus déterminé que jamais à ne pas quitter la Colombie, à ne pas abandonner son fils… |