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| Chiyako, surnommée Chiko par ses camarades a un don.
Elle est capable de voir le “fil rouge du destin”, un fil magique et invisible reliant les garçons et les filles dont l'union est prédestinée.
Elle va donc se servir de ce don pour devenir « coach sentimental » de ses camarades, moyennant de l’argent.
Elle se fait passer pour un membre de la mystérieuse organisation de “Musubiya” censée connaître la destinée des gens, mais va se retrouver, par hasard, en présence des véritables membres de cette ligue, qui sont en fait des sorciers et magiciens, descendants des célèbres “Onmyôji” médiévaux, et du plus grand d’entre eux, Abeno Seimei.
Embrigadée malgré elle, elle va se retrouver en possession d’un pouvoir incroyablement puissant, celui de Shirogane.
Mais ce pouvoir a un prix et Chiko ne va pas tarder à s’en apercevoir… |
  herbv
| Chiyako Gotô, dite Chiko, a un pouvoir étrange : elle voit le fil rouge du destin qui relie les hommes et femmes prédestinés à être ensemble. Se faisant passer comme membre d’une organisation spécialisée dans les prédictions, la Musubiya, nommée d’après une ancienne mythologie sino-japonaise disparue, elle monnaye ses conseils auprès de ses camarades de lycée. Malheureusement pour elle, il se trouve que cette fameuse organisation existe bel et bien. Descendants des onmyôji, des magiciens spécialisés dans la divination, les musubiya cherchent à faire pression sur Chiko pour que cette dernière cesse une telle usurpation.
Cependant, le destin en a décidé autrement et, suites à certaines circonstances, notre jeune héroïne devient la récipiendaire de Shirogane, une des cinq bobines divines qui ont le pouvoir de vaincre le mal. Néanmoins, l’acquisition de la capacité de voir tous les fils du destin ainsi que les esprits a un prix que Chiko va devoir accepter de payer. Elle qui voulait devenir le plus rapidement possible une adulte se retrouve enfermée dans un corps de petite fille. Cette transformation est-elle réversible ? Et si ce ne l’est pas, pourra-t-elle devenir une shibariya, c’est à dire une magicienne combattante ? Quel est donc le destin de Chiko ?
L’Attache cœur est le nouveau manga shôjo de Taifu Comics qui continue ainsi à développer sa collection dédiée au genre. Tout comme l’ont été en leur temps Tout sauf un ange !! et Crossroad, il s’agit d’une excellente surprise. Mick Takeuchi est ainsi éditée pour la première fois en langue française (une de ses précédentes séries est en cours de publication aux USA) pour notre plus grand bonheur. En effet, après une première partie un peu brouillonne à cause de la volonté de l’auteure de planter au plus vite le décor de son histoire alors que les informations à passer sont très nombreuses, le récit devient véritablement passionnant, notamment lors de la confrontation entre les musubiya et les esprits.
Certes, les amateurs de cosmologie sino-japonaise, d’ésotérisme et des onmyôji risquent fort de prendre ombrage avec la manière décontractée de traiter ainsi une magie traditionnelle mais il faut reconnaître que le mélange entre fantastique, action, humour et romance est des plus réussis pour l’instant. On s’attache très rapidement à Chiko, jeune fille énergique qui ne se laisse pas abattre par les événements ou attendre que ses problèmes soient résolus par un beau ténébreux. Il s’agit d’une fonceuse même si cela a tendance à lui créer un certain nombre d’ennuis comme celui d’être devenue une magicienne. Ainsi, on est très loin d’un certain type de manga pour filles qui a tendance à pulluler chez d’autres éditeurs francophone.
Remercions les éditions Taifu de nous proposer un nouveau manga shôjo tout à fait dans la lignée de ceux qu’ils publient depuis presque deux ans. Certes, ce nouveau titre ne va révolutionner en rien le genre tant le dessin, la narration sont, là aussi, très classiques mais, une fois de plus, il s’agit d’une lecture très plaisante qui nous est proposée. On regrettera seulement une adaptation perfectible, aussi bien sur le plan de la traduction qui est plutôt lourde et avec une mauvaise gestion de la ponctuation que du lettrage, souvent peu maîtrisé. L’éditeur nous avait habitué à mieux pour ses mangas de la collection shôjo. Mais ce petit point noir n’est rien comparé à la qualité de l’histoire et la gêne qui pourrait en être occasionnée disparaît rapidement. Incontestablement une série à suivre de près. |
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